Gaz, électricité, loyers… De nombreux tarifs et textes évoluent, en ce 1er août 2018.
Ce n’est pas parce que c’est l’été que rien n’augmente. Au contraire… Si les changements sont moins nombreux en ce mercredi 1er août 2018 qu’en juillet, ils vont tout de même impacter la vie quotidienne des Français. Tour d’horizon des inévitables augmentations estivales.
Électricité, gaz et loyers au rendez-vous d’août
Cette année, au-delà des habituelles augmentations, de nouveaux textes viennent s’ajouter à la valse des tarifs. Ainsi, alors que les tarifs réglementés de l’électricité baissent de 0,5 % pour les particuliers, ils devraient en revanche augmenter de 1,1 % pour les professionnels.
Le prix du gaz augmente
Les tarifs réglementés du gaz hors taxes augmentent encore après une première hausse de 7,45 % en juillet 2018. L’augmentation sera de 0,1 % pour les utilisateurs de gaz pour la cuisson, 0,1 % pour les consommateurs qui ont un double usage cuisson et eau chaude et 0,2 % pour les foyers qui se chauffent au gaz, détaille Engie.
Côté loyers, leur encadrement dans les « zones tendues » est reconduit dans 28 villes pour une durée d’un an.
Que sont les « zone(s) tendue(s) » ?
Il s’agit de 1.149 communes urbaines de métropole où le marché immobilier est tendu, aboutissant à des prix et des loyers élevés. La fixation du loyer y est encadrée et le préavis du locataire réduit. Une taxe y frappe les logements vacants et la taxe d’habitation peut y être majorée.
Enfin, le salaire minimum brut des assistantes maternelles passe de 9,98 à 10,21 euros brut par heure. Et les infirmières libérales bénéficient d’une revalorisation de la majoration dite « dimanche et jours fériés » qui passera de 8 euros à 8,50 euros.
Des médicaments contre la maladie d’Alzheimer déremboursés
Mais le principal changement de ce 1er août 2018 se trouve côté santé : l’assurance-maladie ne remboursera plus quatre médicaments relatifs à la maladie d’Alzheimer : Aricept, Ebixa, Exelon et Reminyl, ainsi que leurs génériques. La Haute autorité de santé (…) a conclu qu’ils présentaient « une efficacité faible et des effets indésirables importants (digestifs, cardiovasculaires et neuropsychiatriques », explique-t-on sur service-public.fr.
Déremboursement de médicaments contre Alzheimer jugés inefficaces
Ces médicaments étaient jusque-là remboursés à hauteur de 15 % par la sécurité sociale. La fin de ces remboursements représenterait une économie de 90 millions d’euros pour l’État. Mais cette décision gouvernementale est contestée par des associations de malades et de professionnels.