Cette idée d’un premier abord farfelue nous vient (vous l’aurez deviné) de Belgique.
Mais il ne s’agit pas d’une ineptie, car l’absence de tonte n’a pour but que de préserver la biodiversité.
Une grève des tondeuses pour préserver la biodiversité
L’initiative a pour origine l’association Cuestas qui a proposé ce projet à diverses communes du sud de la Belgique.
Les communes de Meix-devant-Virton et de Tintigny ont donc été séduites par cette prime accordée aux habitants grévistes de la tondeuse.
Cette prime est en fait versée en fonction de la superficie d’herbe dont dispose chaque habitant.
Le montant calculé est fixé à 10 €uros par are (100 m²) pour un coût total estimé à 10 000 euros par an.
Les habitants, pour percevoir cette somme, devront signer une convention les engageant à ne tondre leur terrain herbacé que deux fois par an.
Cette action sera également suivie par les autorités communales puisque les jardins et espaces publics se verront agrémentés de plantes peu gourmandes en eau comme des fleurs d’hiver.
Bravo !
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