Emballage recyclable
Oui, c’est sûr qu’avec les tonnes de déchets qu’on jette à la poubelle, on se doit de privilégier les emballages recyclables ! Pour autant, ces contenants écolo ne garantissent en rien que le produit contenu est lui aussi écologique.
Affine jusqu’à 5 cm de tour de taille, réduit les rides de 25 %, etc.
Wahou, des petites crèmes qui nous permettraient de perdre 5 cm de tour de cuisse tout en faisant la grasse mat’, le rêve ! Le sérum qui efface les rides comme le ferait une baguette magique, incroyable !
Les marques raffolent des résultats chiffrés, prouvant par a + b que leur produit est réellement efficace. Mais c’est effectivement trop beau pour être vrai : il suffit que le produit ait fonctionné sur une seule personne dans certaines conditions pour que la marque puisse avancer ce genre d’argument en toute légalité.
Concernant les produits amincissants, il est nécessaire de rappeler que l’action d’un cosmétique ne peut être que superficielle, selon la loi. Le produit cosmétique ne peut interagir sur les processus physiologiques et avoir des effets généraux sur l’organisme. Sinon, on ne parlerait plus de cosmétique mais de médicament.
Le cosmétique, au mieux, rend la peau extérieurement plus lisse et lui donne un aspect plus compact. C’est plutôt la combinaison de composants aux propriétés permettant d’améliorer sensiblement la circulation superficielle (qui provoquent l’effet chauffant) avec le massage effectué pour faire pénétrer le produit qui pourrait donner une relative efficacité dans l’action anticellulite.
« Botox- like, filler- like, peeling-like etc. »
CC : Vancouver Laser & Skincare Centre
Le marché de la chirurgie esthétique étant florissant, les marques de cosmétiques hauts de gamme essaient d’avoir leur part du gâteau ! C’est ainsi que des crèmes au autres lotions anti-âge deviennent « Botox-like » par exemple, en référence à la fameuse toxine botulique que tout le monde connaît sous le nom de Botox.
Mais qui, faut-il le rappeler, n’aura d’effet que si elle est directement injectée sous la peau par le chirurgien et pas simplement étalée sur le visage…
L’argument paraît solide si on s’en réfère au succès de certaines crèmes antirides telles que Time-Filler® des Laboratoires Filorga qui contient « un tripeptide botox-like [qui] limite les contractions musculaires et décrispe la peau, pour un visage rajeuni. » En plus, son « actif peeling-like lisse les micro-reliefs » !
Que de mentions et d’arguments marketing pour nous vendre des produits cosmétiques ! Encore une fois, nous ne saurions que trop vous conseiller de lire les étiquettes avant tout… Pour vous y aider, consultez l’article : cosmétiques, comment utiliser la liste INCI.
Cette liste d’allégations est forcément incomplète au vu de la créativité des marques cosmétiques : si vous avez d’autres exemples, on les ajoutera !
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Sur les cosmétiques :
Sources : Rue89 « Efficacité prouvée » : le marketing diplomatique des cosmétiques