Bus électrique : des effets bénéfiques certains pour l’environnement
Les bus électriques s’inscrivent dans une grande et longue tradition de modernisation du parc français des transports en commun. Munis de batteries embarquées, ils apparaissent dans les années 1990 alors que le monde commence à prendre conscience des différentes menaces pour l’écologie que représentent, notamment, les émissions de gaz à effet de serre (cf. Sommet de la Terre à Rio en 1992).
Fonctionnant de la même manière que les bus thermiques, c’est-à-dire grâce à une chaîne de traction mise en mouvement par un moteur, les véhicules électriques alimentent toutefois ce dernier par un système de batteries, et non par la combustion interne de carburant. Moins pollueur, ce système n’émet aucun gaz à effet de serre à l’utilisation.
L’émergence croissante de parcs urbains de transports électriques, est par conséquent un vecteur certain d’amélioration de la qualité de l’air dans les villes françaises. Et grâce au savoir-faire français en la matière, le développement des bus électriques participe de surcroît à la bonne marche de l’économie française.
Bien souvent, la France – qui est l’un des mauvais élèves de l’Union européenne (UE) d’après le palmarès susmentionnée de la qualité de l’air en Europe – donne l’impression qu’elle n’avance pas ou peu, dans ses réformes écologiques en matière d’air. Comme si, à la manière des déchets, sa politique était sans cesse recyclée ; comme si, dès la survenance d’une menace de pollution, il fallait décréter le branle-bas de combat des mesures écologiques pour les abandonner une fois l’alerte passée.
L’électrification des transports en commun, notamment celle des bus, permet au contraire d’installer durablement une mesure écologique bénéfique pour l’environnement et l’économie.
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(1) source :.respire-asso.org/classement-de-la-qualite-de-lair-en-europe-100-plus-grandes-villes/