Mon Amap peut accueillir de nouveaux clients
A bon entendeur… il reste 5 places dans mon amap.
Des amapiens sont partis pour cause de déménagement, de « trop de navets, l’hiver » ou de « légumes pas assez calibrés ». Il y aussi une raison que je n’avais pas encore comprise, mais qui commence aussi à me tarauder : la culpabilité.
Kevin. Il prend une semaine de vacances par an et il est tous les jours aux champs. Il est aidé par des woofers, souvent des jeunes étrangers qui viennent aider aux champs en échange d’un toit (il y a un Japonais en ce moment).
Ils sont souvent investis par la cause, et il a un salarié, maintenant, clairement subventionné pour promouvoir l’agriculture biologique. Kevin demande parfois de l’aide aux amapiens. On y est allés une fois pour cueillir les fraises… Il faisait beau.
Le week-end dernier, il a demandé de l’aide, et je n’y suis pas allée, fatiguée par ma semaine de gratte-papier. Il faisait trop froid. Peu de monde y est allé. Kevin n’était pas content. C’est vrai c’est quoi ; 2 fois par an, d’aller aider aux champs.
Participer, aider, n’est pas toujours facile
Le métier d’agriculteur est un métier dur. Je me souviens de mon grand-père. Il avait la peau burinée et fumait des gitanes. Lui faisait des céréales ; Mamie faisait le reste ; les vaches aussi. Les vaches mangeaient déjà ces petits granulés noirs bizarres.
Bientôt, les beaux jours vont arriver. Les 1ères fraises, les salades de pourpier (j’adore !), les courgettes, tomates, aubergines… Ce sera le printemps et on sera bien.
Ce qui nous sauve l’hiver, c’est le jus de pomme de Kevin, sa confiture aussi, et tous ces légumes oubliés tombés en désamour, je crois, chez nous : panais, navets, choux, céleris… Le navarin d’agneau, c’est très bon.
Voilà, je voulais juste faire un peu de pub pour mon Amap et cela me ramène un peu plus loin, vers mon enfance, en passant par le docu de Coline et mon malaise de gratte-papier. Je ne suis toujours pas une ultra : j’ai une voiture diesel !
Mais, si comme moi, vous retrouvez du sens et du goût, simplement en vous rapprochant de vos légumes, venez dans mon AMAP : il reste quelques places.
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Tous les détails et les coordonnées de la Ferme du Pommier dans l’annuaire des Amap