L’explosion démographique mondiale s’accompagne d’une urbanisation galopante. A la fin de l’année 2007, il y avait 3,3 milliards d’habitants dans les villes contre 220 millions en 1900… Les « urbains » sont ainsi devenus nettement plus nombreux que les « ruraux » qui vivent encore dans les campagnes… et le mouvement ne fait que s’accélérer.
Une urbanisation à vitesse grand V
La population mondiale s’est très vite urbanisée au XXème siècle : tandis que la population des villes dépassait à peine 13 % en 1900, elle a atteint 50 % en 2007.
- La population de l’Europe, de l’Amérique et de l’Océanie est déjà urbaine à plus de 70 %.
- Celle de l’Afrique et de l’Asie l’est moins (environ 40 % d’urbains), mais devrait l’être à plus de 50 % d’ici 2030.
Urbanisation galopante
> En 2000, la couverture urbaine mondiale représentait 0,5 % de la totalité des terres émergées.
> En 2030, l’espace urbain aura triplé de surface, soit 1,2 million de km2 de surface supplémentaire : les 2/3 des zones urbaines de 2030 n’existaient pas au début du siècle.
> En 2050, les villes abriteront 65 % des 9,5 milliards d’habitants du monde l
En 2030, les habitants des villes représenteront 60 % de la population mondiale.
L’urbanisation entraîne un grignotage continue des terres arables agricoles qui s’ajoute à la dégradation générale des sols. En France, on estime que 82 000 hectares de terres agricoles sont perdues chaque année. Au total, les zones artificialisées (goudronnées, construites…) occupent 4,9 millions d’hectares en 2010, soit près de 9 % de la Métropole.
Selon les données de l’IFEN, en 2000, 7;85 % du territoire français étaient artificialisés, soit 43 000 km2
Un des symptômes les plus visibles de l’urbanisation est l’ étalement urbain : en France, la surface occupée par l’habitat a augmenté environ 5 fois plus vite que la population et environ 2 fois plus vite que le nombre de ménages sur la période 1992-2004.