Urbanisation : un mouvement inéluctable
De plus en plus d’hommes devraient vivre dans des villes en développement. Mais si les mégapoles se multiplient, c’est également le cas des bidonvilles, où se situe environ le tiers des habitants des cités.
En 2005, on dénombrait vingt agglomérations de plus de 10 millions d’habitants, alors qu’elles n’étaient que deux en 1950 et trois en 1975. Quinze de ces villes se situent dans des pays en développement.
A elles seules, ces 20 mégapoles représentent 9 % de la population mondiale. La plus importante d’entre elles est Tokyo, avec 35 millions d’habitants.
Concentration croissante
De 2013 à 2025, les 600 premières villes du monde gagneront 350 millions d’habitants et génèreront 64 000 milliards de dollars, des richesses nouvelles qui représenteront 60 % du PIB planétaire.
Les trois-quarts des 8000 entreprises internationales au chiffre d’affaires de plus d’1 milliards $ sont situées en ville dans les pays développés ; un tiers d’entre elles dans les 20 premières villes.
Aux États-Unis, les 100 premières villes représentent 60 % de la population mais produisent 75 % de la richesse américaine (PIB) ; elles abritent 90 % des travailleurs qualifiés. La métropole de Londres ; c’est 40 % du PIB britannique.
Les autres plus importantes mégapoles seront :
- Mumbai (ou Bombay) et Mexico avec 21 millions d’habitants,
- São Paulo (20 millions),
- New York (19 millions),
- Delhi (18 millions),
- Shanghai (17 millions),
- Calcutta, Dhaka et Jakarta avec 16 millions d’habitants.
Les tissus urbains des grandes villes ont tendance à fusionner pour créer d’énormes «conurbations». Ainsi, le corridor de Tokaido, autour de Tokyo et d’Osaka, pourrait représenter plus de 80 millions d’habitants, tandis que le corridor du Nord-Ouest, entre Washington, New York et Boston en compterait 55 millions.
D’autre part, un mouvement d’adaptation profond commence à apparaître pour adapter les villes à un monde avec moins de pétrole : les habitants des villes en transition réclament de tout simplement vivre mieux, de passer à un mode de vie sans pétrole.