La couche d’ozone est un phénomène climatique qui a occupé le devant de la scène dans les années 80. Pourtant, ce phénomène n’a pas disparu, malgré les efforts entrepris qui ont permis d’amoindrir la propagation du phénomène.
Cela montre qu’une prise de conscience collective peut, dans les faits, faire changer les choses.
La couche d’ozone, du premier plan à l’oubli
La couche d’ozone était une problématique très en vogue lors des années 80. Mais depuis, il semble que ce problème se soit évaporé dans les airs, comme supplanté par les gaz à effet de serre. D’ailleurs, beaucoup de gens en ont oublié jusqu’à son existence.
Pourtant le trou dans la couche d’ozone n’a pas disparu et réapparait dans la stratosphère au-dessus de l’Antarctique.
Ainsi, pendant l’hiver 2011, la couche d’ozone a perdu 40 % de sa densité au-dessus de l’Arctique en raison des températures très basses cette année. Ce problème récurrent est en fait un simple amincissement de la couche d’ozone se produisant fréquemment en fonction des saisons.
Les produits chimiques ont pris le relais
Dans les années 80, ce problème est devenu une priorité pour beaucoup et la mobilisation a amené à interdire de nombreux produits chimiques, responsables de l’amincissement de la couche d’ozone.
Car c’est en effet les produits contenant du chlore et du brome qui sont responsables en premier lieu de la destruction de l’ozone.
L’ozone est un gaz essentiel permettant de protéger la planète des UV du soleil. Sa disparition aurait entraîné de nombreux risques pour l’homme avec, en premier lieu, une importante augmentation des cancers de la peau ou encore des cataractes.
Devant cet état de fait et la mobilisation de la société civile, les pouvoirs publics ont réagi efficacement. D’importantes discussions avaient ainsi entraîné la prohibition des principaux éléments chimiques responsables. Ces composants chimiques dangereux se trouvaient essentiellement dans les aérosols, les réfrigérateurs et les climatiseurs.
*
La suite p.2 > La couche d’ozone sauvée par Montréal