La couche d’ozone sauvée par le Protocole de Montréal
En 1987 a été conclu le Protocole de Montréal * censé protéger la couche d’ozone en interdisant une centaine de produits chimiques. Il est à noter que le traité a été ratifié par tous les pays représentés aux Nations unies.
Ce protocole a été un réel succès puisque dans les faits, 97 % des produits incriminés ont effectivement disparu de la composition des produits commercialisés. L’éradication totale de tous ces produits est même prévue pour 2050 ou 60. Ce n’est pas avant que l’ozone stratosphérique ne retrouverason niveau «normal» d’avant les années 1980.
La couche d’ozone, pas encore tirée d’affaire
Les problèmes de couche d’ozone demeurent. Malgré les progrès considérables effectués depuis plus d’une vingtaine d’années, les gaz émis avant la signature du Protocole de Montréal continuent à stationner dans la stratosphère.
- Il faut ainsi attendre encore quelques décennies pour que ces gaz disparaissent et que le trou dans la couche d’ozone ne se résorbe.
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- Par ailleurs, l’application du Protocole de Montréal n’est pas sans créer quelques problèmes et crée même certains effets pervers.
Les produits chimiques qui ont remplacé les composés chlorés ou bromés responsables de la destruction de la couche d’ozone ne sont pas forcément meilleurs pour la stratosphère. Certains comme les hydrofluorocarbures seraient des gaz à effet de serre très nocifs.
Ainsi le mieux est parfois l’ennemi du bien.
La couche d’ozone a régressé en 2012
Le trou de la couche d’ozone a été en 2012 le second plus petit depuis vingt ans en raison de températures moins froides, a indiqué le laboratoire de recherche du système terrestrede l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). Selon Jim Butler de la NOAA, «Les températures ont été un peu plus chaudes cette année dans la haute atmosphère au-dessus de l’Antarctique, ce qui a permis une moindre destruction d’ozone comparativement à l’an dernier»,
Sa superficie moyenne a été de 17,9 millions de km², a atteint cette année un maximum pour la saison le 22 septembre avec 21,2 millions de km², l’équivalent de la superficie combinée des États-Unis, du Canada et du Mexique. Pour mémoire, le plus grand trou enregistré dans la couche d’ozone mesurait 29,9 millions km2 en 2000.
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* http://ozone.unep.org/french/Publications/MP-Handbook-06-fr.pdf
Sur les problèmes de pollution atmosphérique :