Les engagements de pêche au thon de Petit Navire
Cependant, concernant les prises accessoires d’espèces menacées, Petit Navire affirme avoir depuis longtemps pris une série d’initiatives et continuer à innover pour :
1. le développement des Eco-DCP, qui permettent d’éviter l’étranglement d’espèces, notamment de requins, qui peut arriver avec des DCP classiques ; notre objectif est d’atteindre 100 % d’éco-DCP d’ici fin 2016,
2. des fenêtres d’échappement sur nos filets, permettant aux espèces menacées et aux juvéniles de trouver des échappatoires,
3. la formation des équipages à la manipulation des raies, tortues et requins, afin qu’ils puissent les remettre à l’eau sans les blesser,
4. la présence à bord de chacun de nos bateaux d’un observateur indépendant, salarié des autorités portuaires locales, chargé de surveiller et de consigner ses observations sur les pratiques de l’équipage, de mesurer et de reporter les prises annexes,
5. la mise en place d’un système de contrôle vidéo (EMS) d’ici à la fin de l’année 2015 sur tous ses bateaux, qui permettra d’observer en temps réel les activités de pêche et le niveau des pêches accessoires. Petit Navire fut d’ailleurs l’une des entreprises pionnières en la matière, en participant en 2013 à un projet-test des EMS, initié par la FAO,
6. le développement de bouées équipées de sonar permettant de connaitre la composition des bancs de poissons présents sous les DCP. Petit Navire veut utiliser de plus en plus ces sonars afin de réduire au maximum les prises de poissons juvéniles et les prises accessoires. Nous voulons équiper l’ensemble de sa flotte d’ici fin 2016.
Espérons que ces engagements sont réellement bien appliqués par tous les navires et que toutes les marques et tous les pavillons les respecterons. Quelle que soit l’exactitude du classement Greenpeace, il a au mois la vertu de remettre la pression sur le sujet.
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