Expérimentations animales : le cadre de REACH
Le problème concerne la sécurité des produits. La question est toujours de savoir si les produits sont sans danger sur les humains. De nombreuses personnes considèrent que les tests sur les animaux sont peu fiables d’un point de vue scientifique. Malgré cela, ces tests relatifs à la sécurité sont toujours effectués sur les animaux, et ce même depuis l’arrêt officiel des tests sur les cosmétiques. Il s’agit d’un dispositif européen plus vaste appelé Enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques, soit REACH (Registration, Evaluation, Authorisation and Restriction of Chemicals).
Le manque de fiabilité des tests sur les animaux
Bon nombre de scientifiques considèrent que les tests sur les animaux ne sont pas un indicateur fiable. Une substance va provoquer des réactions différentes selon l’espèce, ou l’environnement.
Les autorités autorisant ou pas les substances demandent à ce que des tests supplémentaires soient effectués en cas d’absence de certitude. Ces tests sont toujours effectués sur des animaux, ce qui semble complètement absurde.
REACH, des substances testées par sécurité
Les marques ont bien compris que le public ne souhaite pas d’expérimentation animale dans le cadre des cosmétiques, alors la législation a suivi, contentant dans un premier temps les associations. Néanmoins, il faut bien comprendre que la législation REACH autorise les tests des ingrédients pour la sûreté des humains. Elle continue donc à être appliquée par le Parlement Européen. L’interdiction des tests sur les animaux n’est donc que partielle, aussi étonnant que cela puisse paraître après une annonce en grande pompe.
Ainsi Fleur Dawes explique qu’ « il n’est toujours pas clair si les ingrédients testés sur les animaux le seront toujours pour satisfaire d’autres critères, par exemple ceux de REACH. Tant qu’un texte ne l’empêche pas clairement, le texte est toujours ouvert aux interprétations et c’est ainsi que malheureusement bon nombre d’entreprises vont continuer à utiliser des ingrédients testés sur les animaux dans certains cas, même si nous les considérons comme illégaux.«
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