L’expérimentation du chèque énergie, qui aide les ménages modestes à payer leur énergie, est lancée. Faites-le connaître à ceux qui en ont besoin.
Prévu par la loi pour la transition énergétique et la croissance verte, le « chèque énergie » vise à lutter contre la précarité énergétique. En effet, 4 millions de ménages en France sont dans cette situation, définie comme « comme la difficulté, voire l’incapacité à pouvoir chauffer correctement son logement, et ceci à un coût acceptable ».(1)
Et justement, le chèque énergie va désormais bénéficier à environ 4 millions de ménages, quelle que soit leur énergie de chauffage, contre 3 millions pour les dispositifs sociaux actuels.
Le chèque énergie : 150 euros en moyenne par an pour faire face aux factures d’énergie
D’une valeur moyenne de 150 euros par an, le chèque sera fonction des revenus de la personne, le revenu fiscal par unité de consommation devra être inférieur à 7.700 euros par an.
Par exemple un couple sans enfant disposant d’un revenu fiscal de 8.000 euros recevra chaque année un chèque de 190 euros. Mais un couple avec 2 enfants et 10.000 euros de revenus recevra 227 euros.
A quoi peut être utilisé le chèque énergie ?
- Le paiement d’une dépense de fourniture d’énergie liée au logement : électricité, gaz naturel, GPL, fioul, bois…
- Des charges locatives auprès d’un bailleur social
- Une redevance en logement-foyer
- Une dépense liée à des travaux de rénovation énergétique, s’ils répondent aux critères du crédit d’impôt transition énergétique
Pourquoi une « expérimentation » et qui peut en bénéficier pour l’instant ?
Le chèque sera proposé sur une partie du territoire français, avant d’être étendu à toute la France en 2018 : Ardèche, Aveyron, Côtes d’Armor et un quatrième département « urbain » à définir. Pour celui-ci, « des discussions sont en cours avec le Pas-de-Calais et la Haute-Garonne », précise-t-on au ministère de l’énergie. Soit un total de 150.000 à 200.000 chèques dans une première phase.
Le but est de mieux comprendre comment le chèque est utilisé en fonction des modes de chauffage. Un rapport sera remis au gouvernement d’ici octobre 2017, avant la généralisation à tout le territoire français.
Faites-le donc connaître autour de vous pour qu’il bénéficie aux personnes en ayant besoin, mais n’ayant pas forcément aisément accès à cette information.