Le printemps pourri a eu un effet paradoxal sur la production d’énergie en France. Mai a ainsi été le mois de l’énergie hydraulique.
Mai 2013 : une consommation électrique en hausse
Si vous résidez en France, quand vous repensez au mois de mai 2013 il ne vous vient pas forcément un sentiment d’euphorie. Le mois de mai le plus froid depuis 1987, qui vous a peut-être fait rallumer le chauffage, un comble à la fin du printemps.
Le Réseau et Transport d’Électricité a ainsi enregistré une hausse de la consommation électrique de 3 térawatts/heure par rapport à la moyenne des autres années, soit 9 %.
Chouette, il pleut, vive l’énergie hydraulique !
Bonne nouvelle pour l’électricité, la pluie est venue s’ajouter au froid ! Si le mois de mai est record de froid, il a aussi été celui du record de production d’électricité hydraulique. Les fleuves et rivières alimentées de manière exceptionnelle pour un mois de mai ont permis de produire 8,6 gigawatts/heure. Pas de quoi compenser le surplus de consommation mais suffisant pour limiter le recours à la filière thermique fossile (charbon, gaz, fioul).
La production d’énergie éolienne n’a pas été très en forme, comme celle de l’énergie photovoltaïque, faute de vente et de soleil. De quoi se souvenir que, concernant l’énergie propre, il est bon de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier.
Temps pourri = exportations en hausse
La production d’énergie hydraulique a été telle que 7,6 gigawatts/heure ont été exportés en mai 2013, contre 1,9 gigawatts/heure importés.
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