Les ressources en eau en danger sur le continent africain ?
Environ 30 % des puits en Afrique ne sont plus opérationnels, faute de financement pour les maintenir en état.
Le continent manque également d’hydrogéologues pour repérer les meilleurs endroits pour forer et recommander les bonnes pratiques. « Si l’on creuse n’importe comment, il y a un risque de contaminer l’aquifère namibien avec l’eau salée contenue dans un aquifère plus petit situé juste au-dessus », signale Martin Quinger. Les forages sauvages sont donc à craindre et à surveiller.
Attention, danger !
Quelque 1,7 milliard de personnes, soit le quart de la population mondiale, vivent dans des régions où les réserves d’eau souterraine sont menacées par la surexploitation, selon une étude canado-néerlandaise publiée dans la revue Nature le 9 août 2012.
Une nouvelle législation sur l’eau à prévoir ?
Les autorités namibiennes pourraient faire entrer en vigueur une nouvelle législation sur l’eau. Des permis instaurant des contraintes environnementales seraient alors exigés pour forer dans la zone protégée.
Mais il y a peu de moyens pour contrôler le pays et la demande croissante en eau de l’industrie minière inquiète.
Il y a un peu plus de 2 ans, le groupe français Areva inaugurait la 1ère usine de dessalement d’eau de mer de Namibie pour alimenter sa mine d’uranium. Alors, le nouvel or bleu du continent africain ne risque-t-il pas finalement d’entraîner le continent encore plus à la dérive ? Fruit de convoitise, la ressource en eau ne va-t-elle pas définitivement se tarir ? Qu’en pensez-vous ?
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