La mobilisation est mondiale contre le barrage de Belo Monte au Brésil. Et pour cause, ce projet a pour conséquence d’inonder une partie de la forêt amazonienne.
Objectif : un nouvel abandon du projet
Face à l’évolution du monde économique, des impératifs de production et d’efficacité et à l’amélioration du niveau de vie global de sa population, le Brésil met en place plusieurs projets avec plus ou moins de réussite.
L’un de ces projets est la construction du barrage de Belo Monte, un barrage hydroélectrique destiné à la production d’énergie. Une idée a priori pas si mauvaise puisqu’il s’agit de produire de l’électricité à partir d’eau et non pas d’une centrale à charbon ou au gaz. Mais ce projet, élaboré en 1975, n’a toujours pas vu le jour. Pourquoi ? De nombreuses personnalités, écologistes, religieux et tribus indiennes s’y opposent.
Noyer l’Amazonie pour produire de l’énergie
Les autorités brésiliennes n’imaginent pas améliorer la capacité énergétique du pays sans la construction de ce qui doit être l’un des plus grands barrages du monde et l’entreprise s’avère difficile face au nombre d’opposants.
Car la construction du barrage de Belo Monte nécessite d’inonder 500 km² d’Amazonie, poumon vert de la planète. Une mauvaise nouvelle lorsqu’on connait déjà la situation critique de notre planète en termes de qualité de l’air et de réchauffement climatique.
De plus, la disparition sous les eaux de cette surface pousserait 20.000 personnes à se déplacer pour trouver un nouveau lieu de vie et notamment des tribus indiennes vivant dans la forêt. Elles auraient encore plus de mal à préserver leur culture et leurs traditions.
En 1980, le projet de barrage a avorté grâce à la mobilisation des tribus, de l’Église et du chanteur Sting. Mais les autorités brésiliennes ont à nouveau autorisé le projet de 13 milliards de dollars et la mobilisation mondiale veut une nouvelle fois contrer ce projet.
Aujourd’hui, les écologistes sont mobilisés, plusieurs stars (James Cameron, Sting…), l’église catholique à travers l’évêque Kräutler et les tribus indiennes bien sûr avec Raoni comme leader officiel. Chef charismatique du peuple Kayapo, voilà plusieurs années que Raoni lutte pour la préservation des forêts tropicales et des tribus, et cela quel que soit le danger.
Vous voulez soutenir les tribus indiennes, dire non à la construction de ce barrage et à l’inondation d’une partie de la forêt amazonienne, signez la pétition citoyenne mondiale en cliquant ici.
Image à la une : © Greenpeace
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