Pourtant, nous aurions tout intérêt à sauter le pas !
sauterelles grillées
En effet, les insectes sont source de protéines, au même titre que l’est la viande. Et comme le précise un article du magazine britannique Wired UK, « What’s for lunch », l’apport en protéines n’est pas le seul avantage.
Consommer des insectes à plus grande échelle dans nos sociétés pourrait bien nous permettre d’éviter les problèmes sanitaires comme la vache folle, la grippe aviaire ou la contamination de la viande de porc à la dioxine. L’auteur, lui même entomologiste et entomophage (qui mange des insectes) explique que le patrimoine génétique des insectes étant tellement éloigné du nôtre, les virus peuvent difficilement arriver jusqu’à nous.
De plus, l’élevage d’insectes est beaucoup plus durable que l’élevage de viande puisqu’il nécessite moins d’eau et moins d’énergie.
Dans l’article « What’s for lunch », Marcel Dicke procède à un petit calcul : pour 10 kg de nourriture (déchets de l’industrie agroalimentaire) donnés aux animaux pour produire de la viande, on obtient :
- 1 kg de boeuf,
- 3 kg de porc,
- 5 kg de poulet
- et 9 kilos de sauterelles.
De la même manière, 75 % de la masse de la sauterelle est mangeable alors que ce taux est de seulement 21 % pour le poisson.
L’élevage d’insectes pour l’alimentation engendrerait donc considérablement moins de gaz à effet de serre : 99 % de moins que l’élevage bovin, selon une publication de la revue Plos One.
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La suite p.3> les insectes s’invitent à nos tables