Face aux millions de chats sauvages en liberté, l’État d’Australie-Occidentale déploie des robots tueurs équipés de lasers.
C’est une décision terrifiante tant par sa radicalité que par sa technicité digne d’un futur des plus inquiétants : en Australie, les autorités ont décidé d’éradiquer les chats sauvages en faisant appel à des robots tueurs dotés de lasers et de caméras.
Des chats dits « harets », espèce invasive
On croirait être dans un (mauvais) film de science-fiction. En juin dernier, les autorités de l’État d’Australie-Occidentale viennent de débloquer un imposant budget de de 7,6 millions de dollars australiens (4,6 millions d’euros) afin d’éradiquer les chats sauvages faisant des ravages au sein de la faune endémique.
En effet, ces chats dits « harets », retournés à l’état sauvage, sont considérés comme une espèce invasive : on n’en compterait pas moins de six millions à travers l’état. Considérés comme les « plus grands tueurs de la faune indigène en Australie », chacun d’entre eux tuerait en moyenne 186 animaux par an.
Des robots tueurs de félins
Pour se débarrasser des chats sauvages, ce sont en tout quinze robots de l’entreprise locale Thylation qui vont partir en chasse. Fonctionnant à l’énergie solaire, a priori inoffensifs pour l’homme, ils seront dotés de lasers et de caméras pour identifier les chats sauvages à partir de « leur silhouette et de leur démarche ».
Une fois l’animal repéré et identifié, le robot envoie huit milligrammes d’un gel toxique à base de du fluoroacétate de sodium dans sa direction. Un gel qui tuera l’animal qui l’ingérera en faisant sa toilette. Reptiles, oiseaux, invertébrés… Au total, ces chats sauvages constitueraient une menace pour la survie de plus de 120 espèces.
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