A Londres, l’initiative « Restart Project » incite les habitants à réparer leurs objets plutôt que de les jeter. Un bon système pour lutter contre l’obsolescence programmée, et qui a son équivalent en France sous la forme des « Repair cafés ».
Il y a en France les « Repair cafés », ces rendez-vous où vous pouvez donner une deuxième vie aux objets en panne, cassés ou déchirés pour leur éviter une fin inéluctable vers la poubelle. Il y existe l’équivalent outre-Manche, le « Restart Project », une entreprise qui a pour vocation de redonner une seconde vie à votre matériel électronique.
« Restart Project » : appuyer sur la touche « redémarrer » de votre matériel électronique
L’organisation Restart Project, littéralement « Projet redémarrer » s’est fixé un objectif : redonner une seconde vie au matériel électronique.
Localisée à Londres, Restart Project est une entreprise à vocation sociale. Cette dernière encourage et aide les gens à réparer leurs appareils électroniques, a priori en fin de vie, frappés par l’obsolescence programmée.
Une initiative qui permet, particulièrement en temps de crise, de faire de redoutables économies mais aussi, de réduire activement l’impact écologique lié à la production des déchets d’équipements électriques et électroniques.
« Restart Project » : né d’une observation simple
Janet Gunter et Ugo Vallauri ont eu l’idée du projet Restart après avoir passé plusieurs années dans des pays en voie de développement.
En effet, cela les a fait réfléchir sur les comportements et attitudes des pays riches à l’égard de l’électronique. Et notamment sur le fameux réflexe du jeter/remplacer. Un constat peu reluisant pour nos sociétés développées et largement encouragé par « l’obsolescence programmée ».
Pour rappel, cette dernière est une stratégie développée par les entreprises qui consiste à planifier la mort prématurée des produits qu’elles vendent. Pour quelle raison ? Contraindre les consommateurs à en acheter de nouveaux.
Le défi de Restart Project : inverser la tendance connue par nos sociétés depuis un peu plus d’une décennie, à savoir une surconsommation, ou du moins une consommation fondée sur le renouvellement rapide des produits et équipements.
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