La forêt française ne se porte pas trop mal mais…
Depuis 200 ans, elle « croît après avoir longtemps décliné« . On peut remercier les « plans de gestion et de sauvegarde » qui aident la forêt à croître de 1 % par an.
Malheureusement, dans le même temps, les « catastrophes naturelles dégradent considérablement la forêt« , ne serait-ce que les « incendies tous les ans« . Le tempête a par exemple ravagé « 40 % des Landes » et une autre a fait de « gros dégâts en Ile-de-France en 1999« .
Les maladies sont un « autre sujet important » : certains arbres meurent sur pied, et ils sont attaqués par « des insectes ravageurs comme les scolytes« , qui ont un appétit particulier pour les pins. Sans compter le « changement climatique » qui a notamment des effets dans la Loire.
Sans compter les parcelles de forêts privées
Même en France, « la forêt a besoin d’être entretenue« . En outre, on dit que la forêt augmente mais également les « friches agricoles et les terrains vagues« … également « considérés comme des forêts » !
Certes ce type de terrain bénéficie d’une « régénération naturelle » mais quand les « forêts ne sont pas gérées » leur « durée de vie est plus instable« . Le « projet de plantation en France » est donc notamment de « reboiser les friches agricoles« .
En 15 ans, on est passés de 110 millions d’arbres plantés à 30 millions seulement.
« Dans 30 ans, on aura encore moins de subventions« .Et certes « l’économie forestière en France représente 450.000 emplois » mais ce sont « des TPE ou des TME« .
Un des problèmes est aussi que « la forêt française est extrêmement morcelée » : « 3 millions et demi de personnes possèdent des parcelles toutes petites« , ayant « hérité de 1, 2 ou 3 hectares« . C’est « trop petit pour être revendu » et en général ils « veulent la garder » mais « savent qu’ils ne pourront jamais rien en faire« .
Ces forêts privées ne sont « pas forcément gérées » : l’idée de Reforest’action porte aussi là-dessus en France : « on veut accompagner des propriétaires à restaurer de petites parcelles pour les rendre plus saines et plus pérennes« .
Le choix des plantations se fait sur des critères précis. Certains arbres sont plantés en Inde ou au Sénégal, comme des manguiers, qui font des revenus complémentaires aux villageois.
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