L’impact sur l’environnement d’un jean serait dû pour moitié à sa fabrication et pour moitié à son utilisation. Pour minimiser cet impact, il faut choisir un coton biologique, le sécher à l’air libre, le laver à faible température et suivre quelques petits conseils.
Le jean est devenu un incontournable dans une garde-robe, quels que soient le style, l’âge, le pays, tout le monde en possède au moins un sans ce que cela n’ait un coût sur l’environnement… Désormais, la mise en place de normes plus strictes, de logos environnementaux et la nécessaire prise en compte des facteurs environnementaux et de la santé humaine ont fait émerger de nouvelles techniques de production.
L’impact écologique des jeans
Du champ à la boutique, un jean peut parcourir jusqu’à 65.000 km. Il est actuellement très difficile de connaître la provenance exacte d’un jean, tant les étapes de sa fabrication sont éclatées à différents endroits du globe. Consommation d’énergie, d’eau, émission de gaz à effet de serre, destruction de la couche d’ozone, pollution aquatique par les nitrates, l’arsenic, les antimites, création de déchets, ce sont quelques-uns des impacts de votre jean.
La moitié des impacts est générée aux étapes de production du pantalon. Mais vous pouvez influencer cette étape par votre comportement d’achat : choix d’un pantalon en coton bio, choix d’un pantalon en toile brute pour éviter l’utilisation de produits chimiques pour le délavage, etc. L’autre moitié des impacts est due à l’utilisation et à la fin de vie du pantalon, qui sont sous la pleine responsabilité de l’acheteur. On peut minimiser ces impacts en adoptant un comportement d’utilisation écoresponsable.
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Comment réduire son impact écologique personnel ?
- En faisant le choix d’un jean en coton bio et non coloré ni décoloré et qui provient d’un pays où le traitement des eaux est appliqué.
- En portant votre pantalon plus longtemps : 5 ou 6 fois plutôt que 3 avant de le mettre à laver.
- En le lavant son jean à froid dans une machine à laver moins polluante (classe A), en le séchant à l’air (et non en sèche-linge) et en le faisant sécher déplié de manière à ne pas avoir à le repasser, ou très peu.
- Après usure, en donnant une 2e vie à votre vêtement en le transformant (chiffon, short,) ou en le donnant à ceux qui peuvent en avoir besoin.
De façon très parlante, l’Ademe nous propose de calculer au cas par cas les impacts environnementaux de nos pantalons en jeans et nous donne des indications concrètes afin de les réduire considérablement.
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