4- Ce générateur de tension, c’est l’égo, le mental :
Le mental nous coupe :
- du moment présent avec son cortège d’appréhensions, de peurs, de paniques, de phobies, d’anxiétés, de manque de confiance en soi (futur), ou de regrets, de culpabilités,… (passé) ;
- de nos émotions de leur reconnaissance, de leur ressenti et de leur expression ;
- de notre intuition et de notre créativité ;
- de notre savoir-inné ;
- de nous-même.
Le mental anime :
les comparaisons, les complexes d’infériorité, de supériorité, les jugements…
Le grand responsable de ces jeux de pouvoir, c’est donc ce fameux mental : « tu ne sais rien, tu es incapable ; moi je SAIS et toi, non ! » Alors, croire en soi, croire et être dans « l’ici et maintenant » ; croire en soi renforce le système immunitaire.
5- Le rôle du thérapeute serait alors :
- d’attirer l’attention du patient sur ces signes multiples et de l’accompagner à décoder ce que le corps va lui dire ou vient lui dire au travers de ces signes ;
- d’encourager le patient à y remédier, soit en l’aidant à vivre dans le moment présent, soit à ressentir et exprimer ses émotions
- à retrouver en lui ce qui fait sa richesse, à savoir son intuition, sa grandeur, son autonomie. Le pouvoir d’auto-guérison est en marche !
Les armes ne s’appellent plus alors les anti-trucs (anti-dépresseurs, anti-spasmes,…), mais le respect et l’amour.
6- Les « anti-trucs », le respect et l’amour.
Les « anti-trucs » peuvent être utiles dans l’urgence, mais restent des outils et non la finalité.
La finalité est de retrouver son autonomie ; la relation de pouvoir ne peut alors plus avoir lieu. Et autonomie = économie de dépenses de santé.
Nous remplaçons l’analphabétisation du patient par la connaissance de lui-même ; nous remplaçons le mental et le jeu de pouvoirs, par le respect et l’amour.
Cette voie est plus exigeante : le patient est alors responsable de ses maux, mais aussi de sa guérison ; il doit se remettre en cause, regarder les choses en face ; le thérapeute doit reconnaître que son savoir ne peut en aucun guérir son patient, mais être au service de ce dernier. C’EST UN TRAVAIL A DEUX !
Le respect et l’amour sont au centre et non le pouvoir.
« L’amour est un cadeau que la vie nous offre et il faut en prendre soin »
Chacun gagne une merveilleuse chose : la réalisation que l’être humain est unique et plein de pouvoir sur lui-même et qu’il est capable de créer sa propre réalité. Le discours est alors le suivant : « Le savoir ne doit pas guérir mais être au service du patient. « .
Les relations de pouvoir thérapeute-patient sont beaucoup trop courantes dans la pratique quotidienne ; ceci est dû :
– au concept « maladie-fatalité », comme nous venons de l’évoquer ;
– à l’éducation de la société : le savoir scientifique a pris l’ascendant sur l’humain avec tout ce que cela sous-entend : dévalorisation de l’immatériel au profit du matériel ; la prévalence du corps sur l’esprit et la mise sous tutelle de l’être humain et de sa grandeur.
L’âme a perdu sa noblesse. L’esprit fait peur car il est immatériel, impalpable, sans limites et donc difficile à étudier.
Nous sommes un esprit qui a une chair et non une matière vivante qui essaye de « penser juste », à savoir, penser comme on nous l’a enseigné.
De nouvelles connaissances (médecine corps-esprit, par exemple) permettent d’inverser ce rapport de force. Permettre le respect, l’amour du patient et donc l’ouverture vers la connaissance réelle : la connaissance qui permet de montrer que nous avons tout en nous-même pour nous maintenir en bonne santé. Accompagné d’un thérapeute ou non.
La recherche montre que 2 % des maladies a une origine génétique. Pour le reste, le mental est l’ennemi n°1 : quand il est là, il y a tension et quand il y a tension durable, il y a baisse du système immunitaire. (le Mental = le passé ou l’avenir, mais pas le présent ; 80 % de nos pensées sont polluées par le passé ou l’avenir).
Être pour la relation d’égalité entre patient et thérapeute. Normalement, le patient sait au fond pourquoi il est malade, il n’est pas analphabète.
Le Dr. Daniel DUFOUR précise son approche « sans pitié », sans ménagement : si une personne est malade, cela est de sa propre responsabilité ; mais il dit aussi que cette personne est capable de savoir pourquoi elle est malade et donc, partant de là, capable de s’en sortir. Le thérapeute est là pour échanger, pour aider la personne à trouver comment s’en sortir.
Les médicaments sont bons pour et dans l’urgence, mais ensuite, un travail de fond est nécessaire pour stopper les symptômes.
La maladie est un message du corps et non une fatalité.
La société a tout à gagner à rendre le patient compétent et autonome en matière de santé, c’est une évidence.
Cette autonomie passe par le renforcement du dialogue entre les professionnels de santé et les patients. Alors seulement le médecin qui réside en nous pourra jouer pleinement son rôle.
Mais nous savons bien ce qu’il en est dans la pratique : les plus « puissants » ne partagent pas nécessairement cette vision…
Question d’intérêts et/ou d’habitudes (soupir).
Prenez soin de vous !
Philippe, réflexologue diplômé et praticien depuis 10 ans, praticien Reiki (Niveau III) dans la région de Lyon.
Retrouvez tous ses conseils sur sa page Santé Préventive et posez lui vos questions !
NOTE IMPORTANTE :
Veuillez noter que Philippe n’est pas médecin ni thérapeute. Les conseils décrits dans ses interventions sont issus de ses rencontres avec des praticiens de thérapies énergétiques, des savoirs traditionnels et des ouvrages qui y font référence. Il vous invite à éprouver vous-même ces techniques, sans vous déconseiller toutefois d’avoir recours à la médecine conventionnelle.
(0) Très belle émission sur le sujet : http://lejour-et-lanuit.over-blog.com/article-quand-l-esprit-guerit-le-corps-arte-90492327.html
(1) http://www.oge.biz/index.php?page=accueil
(2) https://mediaserver.unige.ch/play/72685
Image à la une : The Guardian