Après un pic de pollution de dix jours à Paris, la Ministre de l’Environnement annonce plusieurs mesures. Un bonus pour l’achat de véhicules électriques et une prime de conversion pour les professionnels, ainsi qu’une possible gratuité des autoroutes pour les véhicules les plus propres : voici ce qui ressort de ce Conseil des ministres exceptionnel.
Après un pic de pollution de dix jours à Paris, la Ministre de l’Environnement annonce plusieurs mesures. Un bonus pour l’achat de véhicules électriques et une prime de conversion pour les professionnels, ainsi qu’une possible gratuité des autoroutes pour les véhicules les plus propres : voici ce qui ressort de ce Conseil des ministres exceptionnel.
Un coup de pouce pour rouler électrique
Pour lutter contre la pollution de l’air, quoi de mieux que de favoriser l’achat de véhicules qui ne le polluent pas ? C’est dans cette optique que le premier bonus-malus pour véhicules propres a été instauré en 2008. Les particuliers achetant une voiture électrique peuvent aujourd’hui prétendre à 6.000 euros de bonus de la part de l’État, une somme qui représentera bientôt non pas 6.000 mais 10.000 euros, a annoncé la Ministre de l’Environnement, Ségolène Royal.
Ce bonus sera également étendu aux véhicules utilitaires. En d’autres mots, les professionnels aussi pourront bénéficier de ces 10.000 euros lorsqu’ils achèteront un véhicule électrique. Rappelons que jusqu’ici, les professionnels pouvaient uniquement bénéficier d’un « bonus écologique » de 6.000 euros. La généralisation « du tout électrique » pour les livreurs, les déménageurs et les taxis électriques, cela pourrait donc être pour bientôt !
L’État sera mis à contribution
À côté de cette prime, l’État et les entreprises nationales auront l’obligation de s’équiper en véhicules à faibles émissions : un quota de 50 % de véhicules propres leur sera imposé. Les collectivités territoriales devront elles aussi participer à cet effort, bien qu’à une moindre échelle (20 % de la flotte minimum). Pour les loueurs et les compagnies de taxis, le quota sera de 10 %.
Proposition plus difficile à mettre en oeuvre : la gratuité des autoroutes pour les véhicules électriques. Ségolène Royal souhaite en tout cas qu’une telle possibilité soit mise en oeuvre. Mais les négociations avec les concessionnaires s’annonces houleuses, tant sur le plan des bénéfices perdus que sur la création d’un système permettant de différencier les véhicules propres des ceux qui ne le sont pas.