Le loup serait-il revenu en région parisienne ? Deux associations l’affirment dans un rapport présenté au journal Le Parisien.
Selon deux associations spécialisées, le loup se serait installé en région parisienne. Plusieurs traces de ce prédateur ont été repérées dans diverses forêts d’Île-de-France.
Plusieurs traces de loups repérées dans des forêts d’Île-de-France
Les experts l’avaient anticipé, mais ne pensaient peut-être pas que cet événement se produirait aussi tôt. Le loup serait revenu s’installer en Île-de-France. À l’origine de ce constat, deux associations constituées de scientifiques, de géographes ou encore de biologistes, qui viennent de publier un rapport affirmant que plusieurs animaux ont été repérés au sud de la région parisienne.
Pour L’Observatoire du Loup et Alliance avec les loups, qui se sont exprimées auprès du Parisien(2), « trois canidés sauvages sont en train de s’installer dans le sud de la région parisienne. Deux zones de dispersion sont déterminées. Une première dans le nord Essonne – sud Yvelines d’une surface de 40.000 ha est investie par deux canidés. La seconde zone concerne le sud Essonne – centre Seine-et-Marne et s’organise sur une surface de 60.000 ha, avec un seul individu ».
Les autorités attendent plus de preuves
Ces associations apportent de nombreuses preuves pour étayer leur affirmation. Plusieurs empreintes caractéristiques auraient été retrouvées, ainsi qu’une tanière près de Montfort-l’Amaury. Des hurlements auraient également été entendus tandis que deux cadavres de chevreuils, décapités après avoir été saisis à la gorge ont été retrouvés dans la forêt de Rambouillet.
Pour les autorités locales, rien n’est encore officiel et des preuves supplémentaires devront être apportées. Interrogé par Le Parisien, le lieutenant de louveterie Joël Druyer, chargé de réguler les populations de nuisibles dans le département des Yvelines, préfère rester « prudent ». « Compte tenu de l’expansion de l’espèce, un jour, il arrivera. Mais je reste très prudent. Mes collègues et moi-même n’avons pas reçu d’informations précises ces derniers mois et je ne me prononce pas sans validation par des tests génétiques sur les poils et les excréments ».