Dans un contexte très favorable à l’écologie avec une exposition médiatique croissante (cf. Al Gore, Nicolas Hulot, Yann Arthus-Bertrand, …), les valeurs financières « vertes » sont à la hausse et constituent un placement d’avenir. Faut-il pour autant les acheter ou bien craindre un effet de mode et donc une « bulle spéculative » ?
Tant que la croissance de ces entreprises reste de 40 ou 50 % par an, les analystes pensent que l’on peut payer ces actions 30 à 40 fois leur résultat annuel. Par ailleurs, on peut parier sur une croissance durable car les Etats, du fait des contraintes imposées par le protocole de Kyoto, vont devoir augmenter leurs dépenses en énergies renouvelables. Sans parler des particuliers de plus en plus enclins à acheter des produits éthiques ou environnementaux.
Quels sont les placements verts disponibles ?
Plus de 130 fonds ISR, « investissement socialement responsable », ou « développement durable » existent. Ils sont investis en actions ou en obligations. Dans leurs portefeuilles, ils privilégient les sociétés pétrolières les moins polluantes, les constructeurs automobiles proposant les voitures les moins polluantes, etc. Les fonds ISR tiennent également compte du comportement social des entreprises.
Quel est leur réel impact sur l’environnement ? La société anglaise Trucost a mesuré les émissions de CO2 de sociétés détenues par l’un de ses fonds ISR. Conclusion : leurs émissions sont de 43 % inférieures à celles des entreprises qui composent l’indice MSCI World.
Découvrez sur les pages suivantes les valeurs que nous avons retenu dans les secteurs de l’énergie, puis du recyclage, et enfin des matières premières.