La consommation collaborative est une touche à tout : partout dans le monde, des communautés se créent pour partager, échanger, troquer, donner, vendre toutes sortes de biens et de services. Petit nouveau du mouvement : le savoir collaboratif ou comment apprendre les uns des autres.
Le savoir ne vaut pas grand-chose s’il n’est ni transmis, ni partagé. Nous avons tous des compétences, des connaissances dans des domaines aussi divers que variés : la cuisine, le bricolage, le management, les nouvelles technologies… Alors, pourquoi ne pas en faire profiter au plus grand nombre ? Voici encore un nouveau service collaboratif très « nouvelle conso ».
Partager des connaissances avec sa communauté
Il s’agit d’une forme d’entraide appliquée à la connaissance, au savoir. Ils s’appellent skillshare.com aux Etats-Unis ou cupofteach.com en France. Le principe : devenir « prof d’un jour » en proposant de partager ses connaissances sous forme de petits ateliers.
Donner l’accès à l’éducation
Sur cupofteach.com par exemple, on peut tout aussi bien assister à un atelier tricot, s’initier à l’œnologie ou apprendre à optimiser ses campagnes Adwords.
Cup of Teach se considère d’ailleurs comme la première université entre particuliers dans laquelle chacun peut apprendre et enseigner. Depuis son lancement en juin 2012, le site a déjà rassemblé 3 000 inscrits. Plus de 200 ateliers ont été créés, sur Paris uniquement pour le moment. Les 2 fondateurs – Mathieu Seguin et Marc-Arthur Gauthey – qui ont repris le concept lancé par Skillshare aux Etats-Unis en 2011, comptent bien développer les ateliers en Province dans les semaines à venir.
Cup of Teach tient le rôle de tiers de confiance : ainsi, chaque annonce est étudiée de près pour s’assurer du sérieux de l’intervenant qui pourra quant à lui justifier de ses compétences. Pour chaque atelier, les participants sont invités à rédiger une recommandation sur le prof et sur le cours. L’intervenant peut ou non percevoir une rémunération (en moyenne, 25 euros le cours mais c’est très variable), mais seulement après qu’il ait animé son atelier. Lorsque c’est le cas, le site prélève bien sûr une commission, à hauteur de 20 %.
Un phénomène en pleine expansion
Skillshare est motivé par cette même philosophie autour du partage des connaissances, à l’échelle internationale. D’abord implanté à New-York, San Francisco et Philadelphie en 2011, le réseau s’étend peu à peu à d’autres grandes villes. Les fondateurs sont partis du constat que l’éducation ne devait pas être un privilège pour ceux qui disposent de beaucoup de moyens, mais plutôt un droit pour tous.
Avec Skillshare, on peut soit proposer un atelier spécifique de sa propre initiative, avec une communauté « en chair et en os » ; soit animer un atelier en ligne, sur une thématique déjà mise en place à des membres vivant à l’autre bout du monde.
- Toutes les infos sur www.cupofteach.com et www.skillshare.com
Et vous, que diriez-vous de devenir prof d’un jour ?
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Sur la consommation collaborative :