Les parfums contiennent des substances potentiellement dangereuses pour la santé. On retrouve entre autres dans leur composition un cocktail de phtalates et de muscs synthétiques. Une excellente raison pour passer au parfum écologique et naturel.
Le parfum, un cocktail chimique
Il ne faut pas se leurrer, un parfum aussi fleuri ou fruité soit-il n’a rien de bien naturel. Depuis Chanel n°5, le premier parfum issu de synthèse en 1925 et tant aimé de Marilyn, les ingrédients synthétiques ont peu à peu envahi le monde de la parfumerie.
Aujourd’hui 50 à 90 % des matières qui constituent les parfums sont des molécules de synthèse.
Forcément, les matières synthétiques et molécules de synthèse sont devenues faciles à créer donc, ne se pose plus le problème de la disponibilité. De plus, elles coûtent souvent moins cher que leur équivalent naturel, surtout lorsqu’il s’agit d’une matière première rare, qu’il faut qui plus est importer parfois de très loin.
Enfin, les matières synthétiques offrent la possibilité aux laboratoires de créer des fragrances stables, en quantité.
Plus faciles à travailler et plus économiques, les matières de synthèse sont légion dans l’industrie du parfum
Il y a quelques années, Greenpeace publiait une enquête « Parfum de scandale ». L’objectif était de faire un état des lieux sur les 2 substances les plus incriminées dans la fabrication des parfums : les phtalates et les muscs synthétiques.
36 parfums et eau de parfum sont passés sur le grill. Quasiment tous contenaient des phtalates et des muscs de synthèse.
Cette enquête a permis de classer les 36 parfums en 3 catégories :
- Dans la liste verte, les entreprises ayant garanti ne pas utiliser dans la composition de leurs produits les substances toxiques ciblées par Greenpeace (Logona, Weleda, Melvita, Parfums de Rosine…)
- Dans la liste orange, les entreprises de cosmétologie et de parfumerie admettant la présence de ces toxiques mais qui sont engagées dans une démarche de substitution (Leclerc, Lever Fabergé, L’Occitane..)
- Dans la liste rouge, les entreprises ne garantissant pas l’absence de ces substances toxiques (L’Oréal, Daniel Hechter, Palmolive, Laboratoires Vendôme, Garnier…)
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