Le bouillon à l’os est un plat vieux de plusieurs siècles. Et pour cause : l’os à moelle apporte des bienfaits santé connus de nombreux pays.
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Emma
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Comment le bouillon à l’os s’enrichit
Au cours de la cuisson longue du bouillon, ces minéraux et ces cellules passent dans l’eau.
TRUC pour accélérer le transfert des minéraux de l’os dans l’eau du bouillon. Ajoutez une cuillère à soupe de vinaigre de cidre.
Aux nutriments apportés par la matière animale s’ajoutent ceux des légumes et des aromates : les mêmes minéraux encore, mais aussi des antioxydants, comme le béta-carotène de la carotte par exemple.
Autres avantages nutritionnels
Les légumes amènent aussi des fibres – © Smile Studio
Le bouillon est très hydratant puisqu’il est constitué d’eau. Avec tous ces minéraux, il est aussi détoxifiant. Et si on veut manger les légumes qui l’accompagnent, on rajoute des fibres à la détox. Rien que du bon pour le transit et les intestins.
Il semblerait aussi que le bouillon atténue les inflammations du système digestif comme dans le syndrome du colon irritable, la maladie coeliaque et la maladie de Crohn.
Le petit défaut du bouillon à l’os : le taux de graisse !
La graisse est importante dans le bouillon, surtout avec les os à moelle, ou s’il y a de la peau. Ces acides gras saturés d’origine animale ne sont pas indispensables.
Trucs pour dégraisser le bouillon :
- Au cours de la cuisson : retirez le surplus de graisse qui se forme avec un papier absorbant ou simplement une louche. C’est long et fastidieux.
- Le lendemain, après une nuit au frais : retirez à la cuillère la couche de graisse qui s’est formée en refroidissant. C’est le plus facile. Mais il faut faire le bouillon la veille !
Le bouillon à l’os est aussi la base des ramen japonais – © JHENG YAO
L’avis de la diététicienne
Vive le bouillon ! Il a des vertus santé, mais économiques : il est parfait pour réutiliser les restes de viandes, ou de poissons et leurs carcasses. Quelques légumes, et le tour est joué ! Il fait partie de ces plats qui se font tous seuls, sans surveillance, avec une cuisson lente et douce.
Les chefs français ont remis le bouillon à l’honneur au début des années 2010 : en y ajoutant d’autres ingrédients, en variant les textures (molles, mais aussi croquantes en rajoutant des petits légumes crus au dernier moment par exemple), ou bien en s’inspirant des recettes du monde qui utilisent aussi beaucoup cette recette, comme en Thaïlande.
Article mis à jour et republié
Illustration bannière : Le bouillon à l’os à moelle – © Mironov Vladimir