Vous l’avez compris, la santé préventive, colonne vertébrale de cette rubrique est un leitmotiv qui me vient de mon papa. Il a su trouver sa voie du milieu : la plus sage, la plus harmonieuse, celle du bon sens.
Parmi ses recettes du bon sens qui a fait de lui un Monsieur Jourdain de la bonne santé (se maintenir en bonne santé sans vraiment sans rendre compte), celle de se nourrir, bien involontairement, en fonction de son groupe sanguin. « On creuse sa tombe avec ses dents« , disait-il à la fin de sa vie. En regardant en arrière, il s’était aperçu que sans le savoir, qu’il avait suivi presque à la lettre ce proverbe populaire.
Il était du groupe A ; petit à la ferme, et plus tard pendant la guerre -époque pendant laquelle la viande était très chère et rare-, s’étant nourri principalement de fruits et de légumes, il ne lui avait pas été difficile à comprendre qu’il pouvait très bien se passer de viande…
Une piste d’amélioration de sa « santé préventive » via l’alimentation : manger selon son groupe sanguin
Le célèbre ouvrage de Peter d’Adamo, « 4 groupes sanguins, 4 régimes » (ainsi que tous ses autres ouvrages de la même trempe) confirme qu’effectivement, en fonction du groupe sanguin, tous les aliments sont bénéfiques pour certains, mais pas pour d’autres ; ceci, en fonction de leur groupe sanguin.
Je dirais plutôt que mon papa, -qui toute sa vie, sans le savoir a suivi ce principe-, fut une preuve (je n’ai dit « LA » preuve !) du bienfondé des propos du Dr. D’Adamo. Son dernier ouvrage, « 4 groupes sanguins, 4 programmes de santé » affine plus encore ses recherches en la matière.
Je vous laisserai le soin de découvrir par vous-même pourquoi groupe sanguin et alimentation sont très proches et importants pour une meilleure santé. Ce qui m’intéresse, c’est la vraie vie, c’est vous aider à la mise en pratique des concepts !
Pour faire simple et pour tester facilement vous-même la compatibilité des aliments avec votre groupe sanguin, voici 4 tableaux.
Ils ne comportent pas les aliments dits « neutres ».
Affichez-les sur votre frigo et faites-vous plaisir pendant 1 à 2 mois en les respectant dans les grandes lignes.
Vous verrez que vous vous sentirez plutôt mieux tout en perdant un peu de poids. Une fois encore, la voix du milieu : pas de « talibanisme », pas d’extrémisme ; allez-y au feeling !
Les pour les contre ?
Les « pour » :
« Rigoureusement suivi, le régime selon les groupes sanguins comprend assez de choix d’aliments sources de protéines pour atteindre la satiété – à condition, bien entendu, d’aimer et de savoir apprêter les aliments permis ».
On se sent mieux, plus léger. On évite souvent factuellement (consommation quotidienne) les plats cuisinées et donc tous les composants chimiques pas nécessairement très sains (sic).
Les « contre » :
« Manger selon son groupe sanguin, surtout pour ceux qui font partie des groupes O et A, demande de se priver d’aliments fréquemment consommés et de se familiariser avec plusieurs nouveaux aliments, ce qui peut être difficile (…) ».
« Il y a souvent perte de poids chez les gens qui suivent ce régime. Selon les nutritionnistes, cela s’expliquerait non pas par l’élimination des aliments incompatibles mais par une consommation moindre de calories à cause du choix restreint d’aliments permis ».
« Avec ce régime, on ne peut pas suivre ses propres goûts puisque plusieurs aliments très appréciés sont bannis, ce qui peut expliquer le taux d’abandon élevé que j’ai constaté. Une complication accrue est que les individus d’une même famille peuvent ne pas avoir le même groupe sanguin. Comment alors préparer des repas qui conviennent à tous ? Mission bien difficile »…
Ce qu’en dit la science ?
A ce séjour, il n’y pas d’étude clinique contrôlée ayant été réalisée sur les effets d’un tel régime, et « les recherches personnelles de Peter D’Adamo n’ont jamais été publiées ni corroborées par des groupes de recherche indépendants. Quant aux données sur la réaction entre les lectines et les antigènes sanguins, elles découlent de recherches en laboratoire seulement.
L’amélioration de l’état de santé des gens, qui suivent le régime selon les groupes sanguins, pourrait s’expliquer autrement que par l’élimination des aliments « incompatibles » avec leur groupe sanguin. En fait, les aliments que l’on écarte de ses menus, dans le cadre de ce régime, sont reconnus pour causer des problèmes chez un grand nombre d’individus. Une personne du groupe O, par exemple, qui souffre du syndrome de l’intestin irritable (SII) devra, selon la théorie de D’Adamo, soustraire le blé entier, le lait et le café de son alimentation. Or, dans les cas de SII, les nutritionnistes recommandent justement de réduire la consommation de blé entier, d’éliminer le café et le lactose pour une période de test parce qu’ils peuvent être irritants pour les parois intestinales lorsque l’on est sous l’effet d’un stress intense ».
Néanmoins, quand on sait que le papa du Dr. D’Adamo a observé sur des centaines de patients le bien-fondé de cette théorie, que son fils, médecin naturopathe l’a confirmé et continue de l’affiner, on peut au moins s’en inspirer.
Ma conclusion
Suivre les grandes tendances de ce principe (alimentation en fonction du groupe sanguin) sans pour autant se priver de ce qui nous plait mais sans en abuser : le plaisir et l’instinct contribuent également au maintient d’une bonne santé (au moins psychologique).
En clair, la voie du milieu de nos amis asiatiques est souvent mère de sagesse.
Prenez soin de vous.