« Fatalisme, scepticisme et conformisme » sont les trois « ennemis » déclarés de Nicolas Hulot. Face à la presse le 11 mars, il déclare que ces trois grands maux empêchent toute projection dans le futur. La conférence sur le climat de Paris fin 2015 est pourtant l’occasion de mettre en lumière l’environnement et de favoriser les initiatives citoyennes et la mise en avant de solutions, car ces dernières existent ! Avec la campagne My Positive Impact, le héraut de l’environnement préféré des Français propose des formes d’actions concrètes et positives.
50 projets concrets – votez pour vos préférés !
Partant du constat que les solutions existent déjà mais qu’elles ne sont pas exploitées car non visibles, la Fondation Nicolas Hulot, aidée par un groupe d’experts, a sélectionné 50 projets décrits et expliqués sur la page www.mypositiveimpact.org. Les internautes devront se rendre sur ce site et voter pour 5 projets (maximum) par jour qui leur paraissent les plus pertinents ou qui leur tiennent le plus à coeur jusqu’au 19 avril pour la première session.
La seconde session aura lieu du 25 mai au 5 juillet. A la fin de ces échéances, les 10 lauréats se partageront un plan de communication d’une valeur de 1 million d’euros. Ainsi, la campagne My Positive Impact a pour but de transformer une initiative personnelle (ou locale) en une tendance sociétale écologique.
Film publicitaire – Likez sans modération !
Parallèlement à ce concours, un film publicitaire original et non sans humour met en scène quatre personnes en danger. A chaque fois, un anonyme tente de le sauver, mais la victime rejette l’aide proposée. La publicité finit avec cette phrase : « Et si on prenait enfin au sérieux ceux qui peuvent nous sauver ? Donnons le pouvoir à ceux qui ont des solutions pour le climat, en votant sur www.mypositiveimpact.org ».
Cette initiative de la Fondation a également reçu le soutien pour My Positive Impact de nombreuses personnalités qui n’hésitent pas eux aussi à se mettre en scène comme Isabelle Adjani, Mélanie Laurent, Erik Orsenna, Shaka Ponk, Elie Semoun, etc.
La réalité du défi de la COP21
Derrière cette campagne joyeuse, bon enfant et tablant sur les réseaux sociaux comme moyen de mobilisation de la société civile et de la jeunesse, Nicolas Hulot n’oublie pas les enjeux et, de fait, les lourdes responsabilités qui incomberont aux pays industrialisés, notamment la France, lors de la COP 21 qui se déroulera à la fin de l’année. L’écologiste affirme que 2015 est « une année cruciale pour l’humanité puisqu’elle détermine les conditions d’existence de millions de personnes ».
La COP 21 représente un réel défi car il s’agit de convaincre 195 chefs d’Etats de renoncer à exploiter 80 % des énergies fossiles. Le second défi sera de faire vivre cette campagne après la conférence de Paris et de continuer à mobiliser la société civile ainsi que les politiques qui ne font pas de l’environnement une priorité.
Face à une économie morose décourageant les dons et les investissements personnels, la Fondation Nicolas Hulot, associée à la célèbre agence de communication Havas France, propose avec My Positive Impact une campagne décalée, humoristique et positive destinée en grande partie à la jeune génération.
My Positive Impact ets donc une campagne bienvenue pour mettre en avant les innovations « vertes », car comme le disait Théodore Roosevelt : « Nous nous sommes enrichis de l’utilisation prodigue de nos ressources naturelles et nous avons de justes raisons d’être fier de notre progrès. Mais le temps est venu d’envisager ce qui arrivera quand nos forêts ne seront plus, quand le charbon, le fer et le pétrole seront épuisés, quand les sols auront été appauvris et lessivés vers les fleuves, polluant leurs eaux, dénudant les champs et faisant obstacle à la navigation. »
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illustrations : © Mypositiveimpact, fondation Nicolas Hulot