Adapter l’éco-patûrage aux besoins
On verra ensuite comment la végétation du terrain évolue et quels sont les besoins. Entre chaque période, les bêtes seront prises en charge par la Ferme de Paris d’où elles viennent. Si l’expérience est concluante, les brebis pourraient voyager entre plusieurs espaces verts, par exemple au bois de Vincennes ou au bois de Boulogne.
Des moutons, des vaches, des boucs…
© CC, Damien Boilley
Dans le cadre de ce type d’initiatives, les animaux recueillis sont souvent issus de l’agriculture intensive, des races locales mises à l’écart car considérées comme peu productives. Ces animaux sont néanmoins costauds et ainsi de bons candidats à l’éco-patûrage, à condition qu’ils soient bien surveillés par des éleveurs attentifs.
Si l’éco-patûrage était déjà courant dans certaines zones rurales, notamment en Bretagne, il intéresse de plus en plus en ville. Ainsi, outre l’initiative prise dans le 19ème arrondissement de Paris, une autre expérience va se dérouler en banlieue est. Eco Terra compte y installer dans un mois une vache et dix boucs, afin d’entretenir le Parc des Beaumonts de Montreuil et le débarrasser de ses ronces et tailler les petits arbustes.
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