Dans notre recherche d’une économie décarbonée, il est important d’y voir clair sur la place respective de chaque mode de transport sur l’échelle de l’efficacité énergétique.
Le transport le plus efficace en termes énergétiques
Quand on examine les résultats des études qui ont été faites en mettant en compétition différents mode de transport pour voir lequel va le plus vite d’un point à un autre en ville, on trouve généralement que le gagnant est le plus rapide. Plus rapide que la voiture et les transports en commun.
7 années de suite, une course comparative organisée à New-York a obtenu le même vainqueur : le vélo qui a parcouru le parcours imposé en 16.5 minutes, contre 22 minutes pour la voiture et ; au mieux 29 minutes pour le métro.
Transport le plus efficace : le vélo
Le secteur des transports est le deuxième plus gros consommateur d’énergie (32 %) et le premier émetteur de CO2 (34 % des émissions de gaz à effet de serre).
Le vélo est un mode de transport remarquablement efficace du point de vue énergétique. Comme le montre le schémaci-dessous, il est deux fois plus efficace que la marche si on considère la consommation d’énergie en kilojoules par kilomètre. Le vélo est d’ailleurs plus efficace que tout les autres transports, y compris la voiture ou transports publics.
Certains objectent que la comparaison entre le vélo (et la marche) et les autres modes de transport, un taxi par exemple, est bancale ; en effet elle met en compétition des modes de déplacement consommant un effort humain consommateur de calories à d’autres qui n’en consomment pas. Or les calories utilisées par le marcheur ou le cyclistes, il faut bien les obtenir quelque part : dans la nourriture. Et alors, la nourriture peut alors être moins efficace qu’un carburant comme le diesel par exemple.
De plus, il faudrait tenir compte que les autres modes de transport peuvent transporter plusieurs personnes à la fois et on a tenu compte de leur performance avec des estimations de taux d’occupation : le tram et le bus occupés à 33 % par exemple.
Les modes de transports les moins polluants
L’étude d’où sont sortis ces chiffres a été menée par David Banister du London University College. Elle montre que les transports doivent réduire leur dépendance aux carburants non renouvelables pour préserver l’environnement mais aussi leur compétitivité économique. En réalité, les arguments les plus importants pour l’utilisation du vélo en ville sont sans doute plus personnels
Tout d’abord, la voiture tue de plusieurs manières, du fait des accidents de la route mais aussi et surout e du fait de la pollution :
Sans parler du fait que notre choix pour le « tout voiture » a favorisé, surtout aux Etats-Unis d’ailleurs, l’épidémie d’obésité et notre paresse à marcher.
Bref, le vélo c’est la santé et pas besoin d’études statistiques pour l’aimer. Mais, bon pouvoir argumenter avec des chiffres aussi frappants, c’est bien utile non ?
Le dossier écomobilité
Guide d’achat : Bien choisir un vélo électrique