Le massacre des éléphants continue en Afrique à cause du braconnage pour l’ivoire. Malgré les efforts de la police et des ONG, les trafiquants restent majoritairement impunis. L’ONG EAGLE tente de faire appliquer la loi en les mettant sous les verrous.
Le juteux marché du trafic des animaux sauvages
La disparition accélérée de certaines espèces et le renforcement des lois de protection de la vie sauvage n’ont fait que rendre le trafic des espèces plus lucratif. Il est aujourd’hui estimé à 17 milliards d’euros. Or c’est l’un des marchés où les poursuites sont les plus faibles.
Les services de douane et de police commencent à prendre le problème à bras-le-corps. 62 pays ont mené en 2015 une opération baptisée Cobra III : 12 tonnes de défenses d’éléphant et 119 cornes de rhinocéros ont été confisquées. En outre, notamment 139 kilos de corail, 10 000 hippocampes séchés, 1 230 tortues vivantes ont été récupérées par les services de police européens (Europol).
Un rhinocéros blanc aux cornes coupées
Les ONG aussi participent à la chasse aux trafiquants. Les Activistes Ecologistes pour la Gouvernance et l’Application de la Loi (EAGLE) s’en prennent à chaque échelon de ces mafias. Ils infiltrent les gangs et coopèrent avec la police pour leur transmettre des informations. Des enquêteurs ont déjà réussi à infiltrer des réseaux de braconnage dans huit pays africains, en mettant 1200 trafiquants sous les verrous.
L’ONG Avaaz appelle d’ailleurs à les soutenir financièrement afin de pouvoir former plus d’enquêteurs. Vous aussi, luttez contre le massacre des éléphants !