La Gendarmerie Nationale a enregistré en 2018 un nombre record d’infractions liées à des actes de cruauté et des mauvais traitements envers les animaux.
Les chiffres de la maltraitance animale et des atteintes infligées à des animaux domestiques en France restent dramatiquement élevés.
Maltraitance animale – De plus en plus d’infractions relevées par les gendarmes
Les chiffres parlent d’eux-même, et ils font peine à voir : dans une note tout juste dévoilée par la Gendarmerie Nationale, on apprend que celle-ci a enregistré en 2018 pas moins de 9.504 infractions liées à des actes de cruauté et des mauvais traitements envers les animaux. Un nombre très élevé d’infractions relevées par les gendarmes, qui recouvrent bien des formes de violence à l’encontre des animaux.
Ce sont là des « chiffres noirs », selon la SPA. Parmi ces actes de cruauté commis envers les animaux domestiques, on trouve aussi bien des « sévices graves », des « privations de nourriture, d’abreuvement ou de soins » qu’un « maintien dans un habitat ou un environnement pouvant être cause de souffrance ».
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Une nouvelle campagne de la SPA
Alors que l’été et les grandes vacances approchent, la saison des abandons en masse des animaux approche hélas également. L’ampleur inédite de ces chiffres de maltraitance ne peut qu’inquiéter l’association.
Et encore, il ne s’agit là que des infractions sanctionnées ayant fait suite à des plaintes déposées par des témoins de ces sévices ou des constatations faites directement par les gendarmes. Le nombre de faits réellement commis est sans aucun doute bien plus élevé. À elle seule, la SPA a ainsi mené plus de 14.500 enquêtes l’an dernier, soit 30 % de plus qu’en 2018.
Il se passe rarement une semaine sans que la presse ne relate des actes de cruauté perpétrés sur des animaux domestiques © Celiafoto
Une fois prévenue de sévices, considérés désormais, tout comme les abandons, comme un délit, la SPA peut faire intervenir l’un de ses 700 délégués enquêteurs bénévoles, notamment afin de tenter d’entrer en contact avec le propriétaire qui risque une amende de 750 euros en cas de mauvais traitements ou 30.000 euros d’amende et 2 ans de prison pour sévices graves ou actes de cruauté.
Juste avant l’été et son habituelle ( !) vague d’abandons, elle va également lancer une campagne de communication sur ces actes de cruauté gratuite.
Illustration bannière : de plus en plus d’animaux domestiques en souffrance – © Celiafoto