La fièvre du textile et du prêt-à-porter a envahi le Bangladesh, ce pays de 160 millions d’habitants. Depuis quelques années, des ateliers de couture, loin des standards occidentaux, voient le jour. Ici, pas de main d’oeuvre féminine, les machines ne sont loin d’être alignées au centimètre et il y a ni salaire horaire, ni contremaître. Photo reportage de Jules Toulet.
La télévision est l’une des principales distractions dans les ateliers. De nombreuses chaînes indiennes et occidentales sont disponibles. Les ouvriers, majoritairement illettrés, nourrissent de nombreux fantasmes sur les États-Unis et l’Occident, notamment dus aux programmes grand public qui valorisent les self-made men et le matérialisme.
Jouer aux cartes pour se distraire © Jules Toulet
Tard dans les ateliers, les tailleurs jouent beaucoup au « menteur ». Un jeu très populaire qui donne lieu à de vifs échanges.
Grande fraternité entre les travailleurs © Jules Toulet
De part l’importante intimité qu’ils partagent au quotidien, les tailleurs entretiennent une grande fraternité entre eux. De plus, certains viennent du même village ou encore de la même famille.
Moments de détente © Jules Toulet
Mordus de cricket, les adolescents jouent le vendredi sur le toit d’un building. Juchés à 25 m de hauteur sans garde-corps, ils ne semblent pourtant pas soucieux pour leur sécurité.
Illustration bannière : Dans les ateliers de confection textile au Bangladesh – © Jules Toulet
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