La fièvre du textile et du prêt-à-porter a envahi le Bangladesh, ce pays de 160 millions d’habitants. Depuis quelques années, des ateliers de couture, loin des standards occidentaux, voient le jour. Ici, pas de main d’oeuvre féminine, les machines ne sont loin d’être alignées au centimètre et il y a ni salaire horaire, ni contremaître. Photo reportage de Jules Toulet.
Pause dans l’atelier © Jules Toulet
Pays majoritairement musulman, le vendredi au Bangladesh est un jour de repos. Les tailleurs qui viennent essentiellement des campagnes restent sur leur lieu de travail.
Un travailleur en pause © Jules Toulet
Un tailleur prend une pause dans la cour hors des ateliers surchauffés. Les ouvriers sont tous équipés de téléphones portables, ce qui leur permet de communiquer avec leurs familles et parfois leurs enfants restés dans les villages.
L’entretien des outils est primordial © Jules Toulet
Les outils sont utilisés et réparés de nombreuses fois. Ici, Akash frotte énergiquement son fer électrique sur le sol afin de le nettoyer et d’en chasser les aspérités. Le moindre accroc dans le tissu d’un client pourrait lui valoir d’importantes sanctions.
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