Contre la fièvre et contre les petits maux quotidiens, bien souvent la médecine allopathique (classique) s’éloigne du bon sens, ne laisse pas le temps à notre corps -notre médecin principal et prioritaire !- d’agir lui-même ! En matière de fièvre, cela est particulièrement vrai.
Pas malade depuis 50 ans !
Je veux revenir aujourd’hui sur un exemple de succès merveilleux, d’une pratique (il y en a encore 2 ou 3 autres ! Rire) qui a permis à mon corps de muscler mon système immunitaire.
Et ce, d’une manière telle qu’à partir de 8-9 ans, je ne suis pour ainsi dire plus jamais tombé malade au point de devoir garder le lit plus d’un jour. J’en ai 51 depuis 2 mois !
Laissez-moi donc vous la compter.
Notre médecin de famille – eh oui ! à l’époque, ça existait encore – disait à ma mère qui l’appelait quand ma fièvre dépassait 38,5° la chose suivante :
« Laisse faire la nature : qu’il garde le lit, qu’il boive beaucoup (si possible de la camomille chaude), changez les draps tous les jours, car il va transpirer ; si au matin du 3ème jour, la fièvre est toujours là, amenez-le moi !«
Contre la fièvre, laisser faire la fièvre !
Je peux vous dire que je me souviens encore des délires et images : impression d’être un géant dans une maison de nains, d’avoir des doigts gros comme une voiture,…je vous en passe et des meilleures !
Effectivement, je transpirais pendant 36-48h, mais ça passait ! Au bout de 2 ou épisodes de fièvre de la sorte, mon système immunitaire s’était blindé. D’autant plus que j’étais souvent dehors, au froid, au vent, exposé à la saleté : il pouvait s’exercer à souhait.
L’explication est simple, claire et pourtant bien connue. Quand un virus pénètre dans le corps, c’est l’attaque du château : les globules blancs le défendent et viennent alors naturellement se regrouper autour de l’intrus pour l’étouffer. C’est une inflammation : le sang se regroupe autour de l’infection, cela devient chaud, pénible, rouge et/ou douloureux.
C’est le processus qui ordonne au corps de se défendre.
« La cellule infectée se retrouve entourée de millions de globules blancs. Ils sont si nombreux qu’ils bloquent l’oxygénation. Ne pouvant plus respirer, la cellule se met à fermenter et à produire du dioxyde de carbone et des acides lactiques. Cela crée une acidité dans la cellule qui bloque la reproduction des virus. De plus, la fermentation produit beaucoup de chaleur, ce qui tue les virus.
Bien entendu, la cellule meurt aussi. Mais la propagation du virus est stoppée, ce qui est le plus important. Quand la cellule meurt, les globules blancs meurent aussi et lâchent des substances qui augmentent la température du corps. Cela provoque de la température et de la fièvre. Cette température plus élevée du corps tue les autres virus présents ailleurs dans le corps.
La double défense du corps
La stratégie de réaction du corps est donc double :
> faire monter la température locale, au niveau de la cellule malade,
> faire monter la température générale du corps, qui est la fièvre.Ces deux réactions contribuent à stopper l’infection virale« .
Donc, l’inflammation passagère et la fièvre, lorsqu’elle ne dépasse pas 40°C, sont des réactions efficaces qui nous protègent des virus.
Inversement, « donner un simple cachet d’aspirine ou de Doliprane à une personne infectée par un virus peut avoir des conséquences désastreuses : en faisant baisser l’inflammation et la température, un énorme « coup de fouet » est donné au virus. Notre organisme est dépouillé de ses protections naturelles, et n’a plus aucun moyen d’empêcher la prolifération du virus et la maladie« .
Ce phénomène est connu : la poliomyélite a ainsi fait de nombreux ravages et handicaps dans les années 60 …