Le film My Life’s a Cage, réalisé grâce au financement participatif et soutenu par plusieurs personnalités favorables à la cause animale qui apparaissent tout au long du film, est sorti début juin. My Life’s a Cage – ma vie est une cage – est un film d’animation et de fiction qui pose la question de notre rapport aux animaux et de savoir si tout le monde peut devenir vegan, même les enfants.
Un film où la cause animale est au coeur du sujet
C’est en reprenant des petits faits du quotidien et notre vision des animaux de compagnie, que le film réalisé par Guillaume Corpard et animé par Nicolas Debruyn, met en scène des animaux en route vers l’abattoir.
Inspiré de la la chanson éponyme du groupe belge The aiM, En chanson, le film retrace le cheminement des animaux de leurs lieux naturels vers l’abattoir afin d’être transformés en viande en poésie et en musique. On y voit aussi les tests à des fins scientifiques pratiqués sur eux ainsi que toutes les manières dont sont utilisés les animaux pour l’enrichissement de quelques uns.
Alliant animation et fiction, le film reprend et repense les enjeux politique, moral et philosophique de ce que nous mettons dans nos assiettes, en posant la question : à quel prix et jusqu’à quand ? Car, bien au-delà du simple fait de manger des animaux, ceux-ci sont de plus en plus utilisés pour fabriquer sauces ou bonbons, pour nous habiller ou bien encore tester nos cosmétiques.
Si j’osais, je dirais surtout que nous sommes incohérents. Regardez, d’un côté nous offrons à nos enfants des peluches d’animaux pour faire des câlins, nous adoptons des chiens et des chats pour les chouchouter, quitte à dépenser beaucoup d’argent pour eux, et de l’autre nous sommes des sanguinaires organisant une véritable industrie de la mort, massacrant dans l’horreur des cochons, des chevaux ou des vaches, des veaux de quelques jours, des bébés agneaux, pour faire du pâté, du saucisson, des steaks ou des chaussures en cuir ! Cela n’a aucun sens, c’est une sorte de schizophrénie morale.
Présentation de la chanson sur KissKissBankBank
Le film veut aussi se mettre dans le peau de l’animal qui n’est plus considéré comme un bien meuble depuis peu en France, mais comme un être intelligible, doué de sensibilité et de personnalité.
9 septembre – Avant-première à Paris
Le film sera diffusé en avant-première au théâtre Adyar à Paris en présence du philosophe-écrivain Frédéric Lenoir, parrain du film le 9 septembre prochain.
Un projet collaboratif et parrainé
Le saviez-vous ? Léonard de Vinci était végétarien ! Et, il n’est pas le seul : Einstein, Pythagore, Tolstoï et des artistes comme Richard Gere, Dustin Hoffman, Natalie Portman, Brad Pitt…
Le projet a pu être financé grâce à la plate-forme de crowdfunding « KissKissBankBank » et a obtenu 5.000 euros de 158 KissBankers. Il a reçu le soutien de personnalités comme le moine bouddhiste français Matthieu Ricard, la primatologue et écrivaine Jane Goodall, le philosophe-écrivain Frédéric Lenoir, le journaliste Aymeric Caron et l’auteure et animatrice télé Christine Michaud.
L’élevage animal est non seulement une souffrance à grande échelle, mais un désastre écologique. Je pense que My Life’s a Cage peut amener de la conscience sur cette réalité.
Jane Goodall
L’avant-première française sera animée par une conférence-débat autour du thème « Un bien-être animal est-il envisageable aujourd’hui ? » en compagnie de Brigitte Gothière de l’association L214. La soirée sera ensuite clôturée par un mini show-case acoustique du groupe The aiM.