Les Français sont volontaires pour changer leur mode d’alimentation. Seul le prix reste un frein pour engager ce changement d’habitudes.
Les Français sont de plus en plus nombreux à changer leurs habitudes alimentaires pour réduire leur impact environnemental. Un sondage mené par l’Institut Ipsos pour la Fondation Daniel & Nina Carasso, révèle cependant que le prix de ce changement d’alimentation reste un frein important pour bon nombre des sondés.
Les Français ont engagé un vrai changement d’alimentation
À l’occasion des premières Rencontres de l’Alimentation Durable, la Fondation Daniel & Nina Carasso dévoile les résultats d’un sondage national réalisé par l’Institut IPSOS et qui révèle les pratiques alimentaires des Français au regard des enjeux de durabilité, comme la santé ou l’environnement. Les premiers éléments de cette étude montrent que les consommateurs sont de plus en plus attentifs à ce qu’ils mangent. Les Français déclarent aujourd’hui consommer davantage de produits bons pour la santé (71 %), de produits régionaux ou vendus en circuits courts (70 %), et qu’ils ont tendance à réduire la quantité de nourriture qu’ils jettent (67 %).
Les sondés ont également montré un intérêt grandissant pour les comportements dits « durables ». Les pratiques permettant de réduire l’impact social et environnemental de l’alimentation sont fréquentes dans un tiers des foyers français. Près d’une personne sur deux déclare consommer de plus en plus de produits ayant un faible impact sur l’environnement (47 %), respectueux du bien-être animal (47 %) et garantissant un juste revenu au producteur (44 %).
Le prix de certains produits décourage de nombreux Français
Une majorité de Français se dit par ailleurs prête à aller plus loin pour améliorer l’impact social et environnemental de son alimentation, notamment en favorisant les produits locaux et la lutte contre le gaspillage. 75 % des personnes interrogées se disent d’ailleurs prêtes à consommer essentiellement des produits de saison et 68 % à acheter plus souvent des fruits et des légumes présentant des défauts ou abîmés, 61 % à faire principalement leurs courses dans des magasins dont ils considèrent qu’ils proposent des produits durables, comme les marchés, les artisans locaux ou les AMAP.
Seul le prix reste aujourd’hui encore une préoccupation majeure des Français volontaires pour changer leurs habitudes. 83 % des Français sont freinés par le budget que peut représenter ce changement de mode de consommation.