Les énergies marines, une filière industrielle pour la transition énergétique
Aujourd’hui, c’est une véritable filière qui est en train de se mettre en place comme en témoigne d’ailleurs les missions de France Energie Mer.
ci-dessus : le projet de centrale flottante Nemo en Martinique
Cet établissement public permet notamment de mutualiser « des études, des protocoles, des outils logiciels, des bases de données, l’élaboration de standards, des démarches prospectives pour identifier l’évolution du marché, les verrous technologiques, les critères d’insertion environnementale et de compatibilité des usages ».
Le journal Ouest France titrait d’ailleurs le 7 décembre : Énergies marines : naissance d’une nouvelle filière. Le quotidien rapportant ainsi les propos du Président du Conseil Régional des Pays de la Loire, M. Jacques Auxiette : « Nous assistons à la naissance d’une vraie filière industrielle ».
Dès 2010, les énergies marines renouvelables (EMR) avaient été identifiées par le Commissariat Général au Développement Durable (CGDD) comme une des 18 filières industrielles stratégiques de la transition énergétique.
Les énergies marines pourraient représenter 15 % de l’électricité produite en Europe en 2050 et 314.000 emplois, à en croire le European Energy Roadmap 2010-2050.
Quelques projets d’énergie marémotrice en cours
Parmi les principales sources d’énergie développées en ce moment on retient essentiellement les éoliennes off-shore et les hydroliennes.
Récemment, le gouvernement a annoncé un troisième appel d’offre pour l’éolien off-shore, avec comme objectif atteindre les 6 000 MW pour 2020.
Autre source d’énergie prometteuse, les hydroliennes viennent d’être introduites au large de la Bretagne par EDF.
Construites dans les usines de La Rance, la première hydrolienne industrielle pèse 900 tonnes et mesure 16 mètres de diamètre. M. Plourdeau, chargé de communication du projet, pronostique « la production du premier kilowatt à la fin 2014, date à laquelle la pose et le branchement du convertisseur sous-marin sont également programmés ». Saint-Brieuc de son coté à confirmé son projet de parc éolien. Une initiative à suivre parmi d’autres.
Le choix d’une filière basée sur l’argent public et des éoliennes géantes a des avantages mais n’est pas non plus sans susciter une polémique : Eolien – miser sur des éoliennes off shore géantes est-il une erreur ? Cette approche est en effet bien loin de l’idéal d’une production d’énergie renouvelable par une multitude d’acteurs répartis sur tout le territoire.
*
Des bouées génératrices d’électricité
Bientôt 600 éoliennes off-shore en France