Des arguments cosmétiques bien rodés pour vendre
Les marques qui utilisent du requin dans la composition de leurs produits n’hésitent pas à en vanter les qualités.
Parmi les bienfaits soi-disant « constatés » ou « démontrés » : amélioration des performances sexuelles, réduction des problèmes articulaires et solution miraculeuse dans la guérison de maladies comme le cancer ou l’Alzheimer.
Brandir ces arguments « santé » ou « naturels » permet de sécuriser le consommateur et de le conforter dans son achat.
La consommation de produits à base de requin sans danger pour le consommateur ?
Ce qu’on ne dit cependant pas, c’est que les produits à base de requin présentent un risque sanitaire.
En effet, ces prédateurs océaniques accumulent une grande quantité d’hydrocarbures, pesticides, métaux lourds et autres polluants chimiques dans leur organisme.
Les taux de méthylmercure (le plus dangereux des dérivés du mercure, qui s’attaque au système nerveux et aux reins) contenus dans les tissus des requins peuvent être très élevés.
C’est le cas aussi des concentrations de neurotoxines augmentant significativement les risques de développement de cancers et de maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer et la maladie de Charcot.
Achats de produits de beauté
L’animal, qu’il soit vivant ou mort fait partie du règne « naturel ». Il n’est donc pas exclu, même s’il ne le précise pas, qu’un cosmétique estampillé « 100 % d’origine naturelle » contiennent des ingrédients animaux.
Pour acheter des produits de beauté non testés sur les animaux, il faut choisir des cosmétiques avec les labels One Voice ou Human cosmetics standard ou Leaping Bunny.
Les cosmétiques peuvent remplacer la squalane par l’olive
La plupart des ingrédients provenant d’animaux ont leur substitut d’origine végétale ou synthétique. Pour le squalane, on peut le tirer de l’olive.
On peut donc « faire sans » extraits animaux. Mais comment faire cette différence sur les produits cosmétiques que nous achetons ? Impossible.
Qu’il soit issu de l’huile de foie de requin ou de l’olive, le squalane sera toujours du «Squalane ».
Toutefois, certaines étiquettes précisent que le produit est « sans extraits animaux » ou indiquent dans leur argumentaire de vente, l’origine végétale de ces ingrédients. Mais c’est loin d’être le cas pour toutes !
Et pourtant, c’est un argument marketing d’importance, auquel de plus en plus de consommateurs sont sensibles. Alors, lisez les étiquettes et renseignez-vous avant d’acheter votre cosmétique !
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