IVANPAH, un grand pas pour l’environnement
La centrale solaire IVANPAH, qui s’étend sur une surface d’environ 5 km2, est capable de produire 392 mégawatts d’énergie solaire.
Soit de quoi subvenir aux besoins de 140 000 foyers pendant un an.
Selon les estimations, la production d’électricité permettrait d’éviter de relâcher quelques 400 000 tonnes de dioxyde de carbone par an.
Une conception optimisée qui permet à la centrale d’utiliser moins de surface que les autres technologies solaires
Grâce à ses tours plus hautes et à la conception optimisée de ses champs de miroirs, la technologie d’IVANPAH utilise moins de surface que les autres technologies solaires thermiques ou photovoltaïques.
Et grâce à son système de refroidissement par air, elle consomme 95 % d’eau en moins que les technologies à refroidissement par eau (centrales thermiques classiques et nucléaires, centrales solaires thermiques classiques).
L’eau utilisée dans le cycle thermodynamique est en circuit fermé, la seule consommation d’eau est celle nécessaire pour le nettoyage des miroirs.
IVANPAH , un projet pharaonique quelque peu critiqué
Le coût du projet a été pointé du doigt : 2,2 milliards de dollars, soit un coût 4 fois plus élevé que celui d’une centrale au gaz qui produirait plus d’électricité. Une centrale thermique photovoltaïque de ce type serait tout simplement d’un coût prohibitif comparé à toutes les autres formes d’énergies. Mais ce n’est pas la seule objection faite au projet.
Des désagréments pour la faune
Tout d’abord, pour la place qu’occupe le projet : un espace en moins pour que la faune puisse se développer et s’épanouir.
Mais également, le risque pour certaines espèces. En effet, selon des révélations du Wall Street Journal, des oiseaux auraient été retrouvés à proximité de la centrale « grillés ».
Cependant, IVANPAH permet l’utilisation d’énergies renouvelables et durables, ce qui confirme la volonté des Etats-Unis à se lancer massivement dans les énergies solaires. D’ailleurs, plus de 230 centrales solaires sont construites ou en construction à travers le pays.
Le Wall Street Journal, prompt à critiquer les dérives des nouvelles énergies, dénonce les préjudices subis par l’environnement et qualifie le projet Ivanpah de « projet solaire à 2,2 milliards de dollars pour frire les oiseaux ! »
Pourrait-on envisager des données similaires sur l’hexagone ? Trouvez-vous que l’énergie solaire peut répondre à nos problématiques en termes de conservation de l’environnement et de développement durable ?
D’après l’Agence Internationale de l’Energie, les prévisions les plus optimistes misent sur une production en énergie solaire qui pourrait couvrir le tiers de la demande mondiale en énergie d’ici à 2060.
*
* La centrale d’IVANPAH est un projet réalisé grâce à la collaboration de Google, Brightsource et NRG.