Comment trouver un installateur sérieux ?
Installer des panneaux photovoltaïques : combien ça coûte ?
Je vous invite à contacter le GPPEP et les pages jaunes de votre département afin de repérer un poseur sérieux dont vous pourrez visiter un chantier réalisé ou en cours de réalisation près de chez vous
En conclusion : ne tombez pas dans le panneau (c’est le cas de le dire !) … et prévenez si vous trouvez un installateur sérieux autour de 12.000 euros TOUT compris ( pièces + MO + papiers + garanties )
Je n’ai pas précisé que les panneaux cités sont des 250 Watts « black » par paquet de 12 car 250 x 12 = 3000 Watts-crête !
Question de Michelle : « Je n’arrive à connaitre le taux annuel de revalorisation du Kwh »
Edouard : Le taux annuel de revalorisation du kiloWattheure doit ètre connu par le GPPEP auquel vous devriez adhérer en tant que petite productrice . Pour produire 3700 kWh / an , il faudrait détenir une installation 4 kiloWatts crête sur Tours par exemple…
Eviter les pièges – installer des panneaux photovoltaïques © Shutterstock
Dans mon cas personnel, entre la première installation « ratée » et l’installation qui semble fonctionner, il y a eu plus de 6 mois ! Du 11 avril au 18 avril 2013, on a produit 70 kWh soit 10 kWh / jour en moyenne avec une installation 3 kWc.
Autre question : « Je n’arrive à connaitre le taux annuel de revalorisation du Kwh »
Hugues : il ne faut pas oublier que si le rendement de l’installation semble trop bas, un contrôle par thermographie n’est pas si cher et permet de visuellement détecter si causé par des cellules défectueuses (que ce soit un défaut de fabrication ou un dégât lors de la mise en oeuvre).
C’est une chose souvent ignorée sur le solaire : beaucoup d’équipements sont en série donc la défaillance ou la mise sous ombre d’un seul élément peut avoir de très lourdes répercussions.
Les conseils pratiques de Jérôme, installateur-conseil
« Je ne donnerai pas le non de la société pour laquelle je travaille, mais en tant que professionnel dans le secteur du photovoltaïque, nous en avons plus que marre de voir des voleurs (car c’est bien le nom qu’ils méritent même si ce qu’il font est légal) ternir le monde du photovoltaïque. »
« Pour vous donner une idée, voici quelques points de repères » :
- Un projet de 3 kWc soit 21 m² ne devrait pas coûter plus de 13 000 € TTC (Matériel + Pose + Démarches + Raccordement EDF + Conseil).
- Et cela avec du matériel 100 % Européen et garantit 10 ans contre tous vice de forme.
- Crédit d’impôt maximum = 1056 € pour un 3 kWc.
- Revenu pour une toiture plein sud avec une pente à 35 ° :
– IDF : 1 050 € (rachat à 0,3475 €/kWh)
– Perpignan : 1 300 € (rachat à 0,3475 €/kWh)
Faut-il payer l’entretien des panneaux photovoltaïques ?
C’est une entourloupe classique que de prévoir des devis avec une révision payante de l’installation photovoltaïque ainsi qu’un nettoyage annuel de vos panneaux…
- Sachez que cette prestation n’est quasiment jamais utile.
- Le seul entretien régulier à prévoir sur une installation photovoltaïque concerne le nettoyage des panneaux eux-mêmes : pas besoin d’un installateur pour cela, mais plutôt d’un bon tuyau…
- Il se peut qu’un onduleur ou compteur lâche (pas de raison s’ils sont maintenus dans des pièces propres), mais alors leur remplacement est normalement du fait du fabricant et couvert par la garantie.
La responsabilité des installateurs aux pratiques douteuses
Le 15 juillet 2014, Abdel Madoui,ancien dirigeant de l’installateur CESP, Couverture énergie solaire photovoltaïque), a été condamné à « trois ans de prison, dont deux avec sursis » par le tribunal correctionnel d’Avignon, pour « pratiques commerciales trompeuses, entre 2008 et 2011. » Il a été relaxé des accusations d’escroquerie et d’abus de confiance.
Une assurance obligée d’indemniser des clients
Nombre de particuliers se sont retournés contre leur installateur de panneaux photovoltaïques leur ayant promis des rendements qui se sont avérés largement surestimés. En juin 2014, le tribunal de grande instance de Toulon a obligé la société d’assurance Groupama à rembourser la différence entre le rendement promis et le rendement possible, et à payer pour réparer l’installation photovoltaïque endommagée. Il est fort possible que nombre de contrats de chefs d’entreprise contiennent une clause couvrant les erreurs de calcul et de conception (à la condition qu’ait été rédigé une estimation écrite (et pas seulement orale) du rendement promis). D’ailleurs, les installateurs agréés QualiPV doivent obligatoirement fournir cette estimation écrite au risque sinon, de se voir poursuivis par les clients(2).
Mai 2014 : ERDF vient de présenter, pour la première fois, le pourcentage moyen des projets photovoltaïques qui n’ont pas abouti : depuis 2010, celui-ci est de 47 % en moyenne pour les installations de puissance supérieure à 36 kVA. Ce taux d’abandon révèle l’inadaptation du cadre économique du développement de la filière.