Parce que la consommation de certaines espèces peut avoir des conséquences sur la biodiversité, consoGlobe vous propose un guide des poissons pour mieux vous repérer : quels produits de la mer sont à consommer un peu, beaucoup ou pas du tout ?
L’ostréiculture en France(1)
L’ostréiculture se pratique sur tout le littoral français, selon différentes méthodes en fonction des régions :
- en suspension sous tables (en Méditerranée)
- en eau profonde
- au sol
- en surélevé
Pour obtenir des huîtres de qualité, il faut bien entendu qu’elles soient élevées dans des eaux de bonne qualité. Pour cela, l’Ifremer gère des réseaux de surveillance (REMI et REPHY) de la qualité microbiologique et phytoplanctonaire de l’eau et des produits.
Huîtres et pollution
Photo : riecsurbelon.fr
On pourrait surnommer les huîtres « dépollueuses des mers » et des scientifiques étudient ce phénomène. En effet, les huîtres agissent comme de véritables filtres naturels : pour se nourrir de phytoplancton, un seul mollusque est capable de filtrer 2 à 5 litres d’eau en une heure ! Et c’est justement la prolifération de phytoplancton qui cause l’eutrophisation des eaux.
Les huîtres contribuent ainsi à diminuer la densité des particules en suspension. Mais ce n’est pas tout : les huîtres participent aussi au développement d’autres espèces telles que les éponges, les ascidies, les vers polychètes etc. En filtrant l’eau, les huîtres favorisent le développement d’herbiers de zostère qui constituent un lieu de reproduction, d’alimentation et de vie de ces espèces.
La conchyliculture, un élevage 100 % naturel
La conchyliculture est un élevage écologique puisqu’il est 100 % naturel. Les étapes d’élevage (culture en poche et affinage) s’effectuent en extérieur et les huîtres se nourrissent exclusivement de produits naturels. Aucun antibiotique ou produit chimique n’est utilisé.
source cnc-france
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