Grande Muraille Verte : onze pays autour d’un même projet
Face à la désertification de zones et des populations face à l’arrivée du désert sur des sols appauvris normalement consacrés à la végétation et la culture, l’ancien président de la République Fédérale du Nigéria, Olusegun OBASANJO a proposé le projet de GMV :
– la lutte contre la dégradation des terres et la désertification ;
– la diversification et intensification des activités agricoles ;
– l’amélioration et sécurisation du patrimoine semencier ;
– la valorisation de la biodiversité ;
– la coopération régionale et sécurité alimentaire ;
– l’édification de la Grande Muraille Verte.
La mise en place de ce projet est longue et difficile puisqu’elle concerne plusieurs pays, plusieurs autorités dont l’Union Africaine, le NEPAD (Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique), la Communauté des Etats saharo-sahéliens et l’Autorité des Etats Saharo-Sahéliens.
Les grandes lignes du projet GMV
Le projet GMV, ce n’est pas qu’ajouter un peu de verdure le long du Sahara. C’est un projet visant à apporter des zones de culture, redonner de la richesse à des sols appauvris, favoriser une biodiversité riche et dense, apprendre une gestion des plantations plus durable, mieux gérer les ressources naturelles.
Au Niger, la Grande Muraille Verte aide les communautés locales à gérer les zones arides de manière durable. Crédit Photo : FAO
Le projet GMV prévoit différentes utilisations des terres victimes du phénomène de désertification ou au bord de zones désertes :
- des parcs nationaux
- des réserves botaniques
- des vergers
- des réserves communautaires de faune
- des parcs animaliers
- des couloirs de migration de la faune
- des unités agro-sylvo-pastorales
- des plantations artificielles anciennes et nouvelles
- des formations naturelles de forêts classées, communautaires et privées
- un corridor de bassins de rétention
- des infrastructures sociales…
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suite : freiner l’avancée du désert