Grand Prix Business Durable 2015 : l’avis de consoGlobe

Rédigé par Stephen Boucher, le 12 Oct 2015, à 10 h 51 min
Grand Prix Business Durable 2015 : l’avis de consoGlobe
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Invité de l’émission Business Durable de BFM ce dimanche 11 octobre, Stephen Boucher donnait l’avis de consoGlobe.com -expert en consommation collaborative depuis 10 ans- sur les trois start-ups finalistes du grand prix Business Durable de la chaîne de TV : Padam, LuckyLoc et Bureaux à Partager.

Bureaux à partager : potentiel ***

Bureaux à partager permet la mise en relation directe d’entreprises en mal d’espace -à court ou moyen terme- avec celles désireuses de partager leurs locaux afin de rationaliser l’espace qu’elles occupent et ainsi réduire leurs frais de fonctionnement.

Selon consoGlobe, le potentiel est réel, car le premier bénéfice est d’optimiser une ressource sinon gâchée, le second étant de réduire les frais. Sachant qu’il y a 4 à 6 millions de m2 de bureaux non utilisés à Paris, avec un taux de vacance des bureaux en Ile-de-France s’établissant aujourd’hui à 7,5 %, il existe un fort espace de développement sur ce marché. Tous ne peuvent toutefois pas être reloués aisément. Certains pourront être reloués si l’activité économique se renforce. Pour d’autres, les espoirs sont faibles, car ces espaces sont bien souvent obsolètes. D’autre part, comme pour tout bonne idée, une concurrence se dessine, avec en l’occurence Camelot Europe, qui propose la gestion de locaux vacants par occupation temporaire ou la transformation de bureaux en résidences.

bureauxapartager.com

Luckyloc : potentiel ****

Fondée en 2012 à partir de l’idée de se déplacer à moindre coût en rapatriant les véhicules des loueurs professionnels dans leurs agences, Luckyloc permet au client de bénéficier d’une location de véhicule particulier ou d’utilitaire moyennant 1 euro.

Le potentiel, estime consoGlobe, est fort, car la socété offre de nouvelles possibilités, y compris aux loueurs de voitures traditionnels, comme EuropCar qui jusqu’ici ne proposait pas la possibilité de laisser le véhicule dans une ville différente.

S’il y a donc un marché à saisir en France et en Europe, il y a également une confusion de l’offre sur le secteur de la mobilité collaborative. L’Ademe dénombre ainsi une dizaine d’acteurs sur ce marché, allant des services Autolib’ en région parisienne, aux sociétés Ouicar, Drivy, et d’autres. Les nouveaux entrants sur ce marché doivent donc investir massivement dans la communication.

 luckyloc.com

Padam : potentiel **

Ici aussi le concept est simple : entre 2 heures à 5 heures du matin, l’application Paam permet aux noctambules de réserver en quelques clics un trajet à bord de l’un de ses minibus. Un moyen économique de se déplacer en toute sécurité. En effet, le prix de la course est calculé sur la distance directe entre le point de prise en charge et l’arrivée, peu importent les détours occasionnés par la présence d’autres passagers ou le taux de remplissage du véhicule.

Si le concept est judicieux, la concurrence sur les solutions de mobilité est forte. Pourquoi passer par un service plus long et à peine moins cher, si un Uber, par exemple, se trouve à proximité et vous amènera directement chez vous ? Entre 2h et 5h du matin, on a souvent envie de simplicité, donc il s’agirait plutôt d’un marché de niche.

padam.com

Voir l’émission Business Durable du 11 octobre 2015 :

business durable

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