Debout entre le ciel et la terre, nous sommes en permanence sous influences. La géobiologie permettrait de mieux appréhender cette réalité, et surtout de mieux vivre avec. Les Anciens le savaient : l’endroit dans lequel on vit a une influence très directe sur notre bien-être et même notre santé. Autrefois, les initiés, les bâtisseurs de cathédrales, les sourciers savaient reconnaître les lieux propices aux différents besoins et activités de l’homme. Aujourd’hui, c’est la géobiologie qui aurait en quelque sorte pris le relais.
De quoi s’agit-il ? L’objectif de la géobiologie est d’étudier l’influence du lieu sur tout ce qui vit, hommes, animaux et végétaux. Complexe, tout à la fois art et technique, elle fait appel à la fois à des évidences physiques et à d’autres, plus subtiles et pas forcément mesurables. Est-ce une véritable science comme l’avance ses promoteurs ? Point de vue personnel, pour l’avoir testée.
Géobiologie : « murs » et « noeuds telluriques »
Savez-vous que nous sommes tous, et en continu, soumis à la double influence du rayonnement cosmique et du rayonnement terrestre ?
Où que nous soyons, la croûte terrestre est en effet en permanence soumise à de multiples rayonnements, qui viennent à la fois de la terre elle-même et du cosmos. Cet échange cosmo-tellurique est naturellement équilibré, et représente un phénomène énergétique puissant.
Le géobiologiste va donc mettre en évidence ce quadrillage naturel. Ainsi, le fameux réseau Hartmann est constitué de « murs invisibles » tous les 2 mètres dans la direction Nord-Sud et tous les 2,5 m. dans la direction Est-Ouest. Ses intersections, ou points de croisement, sont appelés « noeuds telluriques ». L’emplacement de ces « murs », et à plus forte raison leurs points de croisement, émettent un rayonnement qui, à long terme, serait néfaste à la santé. Le but de toute analyse de géobiologie est donc de déterminer, à l’intérieur de chacun de ces grands carrés, des zones dites « neutres ».
Le rayonnement de ces « murs » est encore plus prononcé aux endroits de croisement – on parle alors de « noeuds telluriques » – ainsi que sous l’influence d’éléments extérieurs : cours d’eau souterrain, faille, pollution électrique ou problèmes liés à la construction pourraient en effet activer ces réseaux et perturber la qualité énergétique du lieu.
Même si nous ne sommes pas conscients de l’intensité de ce rayonnement, nous n’y sommes pas moins sensibles… Un séjour quotidiennement prolongé ou, pire, le fait de dormir dans une zone perturbée pourrait à la longue entraîner mal-être, fatigue ou différents troubles dont l’origine risque de rester longtemps inexplicable. À moins qu’une analyse permette d’en trouver les causes, et surtout d’y remédier !
Tout l’art du géobiologiste serait donc d’entrer dans la complexité et la globalité de ce phénomène pour identifier et démêler toutes les interactions possibles, afin d’y remédier, ou au moins d’améliorer la situation.
La géobiologie chez soi
Accessible à chacun, par le biais d’une expertise pratiquée dans sa maison, son appartement ou, pourquoi pas, son lieu de travail, la géobiologie, ou radiesthésie, permet d’abord de mieux connaître son environnement immédiat, et de l’organiser de manière à s’y sentir bien.
Les éléments qui permettent d’évaluer la qualité du milieu dans lequel nous vivons sont la mise en évidence des réseaux telluriques, la géologie du sous-sol (courants d’eau, faille, etc.) ainsi que tous les aspects liés à la technique, notamment les champs électro-magnétiques.
La plupart du temps, c’est l’interaction entre ces différents éléments qui crée des perturbations sur tout ce qui est vivant, homme, animal ou plante. Il s’agit donc de reconnaître les éventuelles perturbations, de les éliminer et d’ainsi réharmoniser l’habitat.
Là où le géobiologiste dispose pour cela de différents instruments, certes, mais surtout de sa sensibilité : un corps bien entraîné serait en effet une véritable « antenne », capable de déceler la moindre perturbation énergétique et démêler toutes les interférences possibles.
Nous sommes bien plus qu’un corps physique !
Une fois les phénomènes susceptibles de déstabiliser ou d’exciter le réseau mis en évidence, le géobiologiste va ensuite expliquer comment y remédier, ou au moins améliorer la situation. Le souci final ? Placer le lit au bon endroit.
Dormir dans une zone énergétiquement perturbée risquerait, à la longue, de dévitaliser l’organisme et d’entraîner des troubles parfois inexplicables. Si le lit est placé dans une zone neutre, en revanche, le sommeil favorise une bonne récupération du corps et de l’esprit, et permet de véritablement se reposer, à tous les niveaux.
Savoir et comprendre où dormir, mais aussi où se tenir pour travailler, permet de gérer plus efficacement notre capital santé. Il n’est d’ailleurs pas inutile de rappeler que certains problèmes auxquels les médecins ne trouvent pas d’explication disparaissent parfois d’eux-mêmes après une telle analyse… y aurait-il lien de cause à effet ?
Que nous y croyions ou pas, nous sommes bel et bien, énergétiquement du moins, soumis et sensibles à ce puissant rayonnement cosmo-tellurique. Côté bien-être, tout le monde en a fait un jour ou l’autre l’expérience : il y a des maisons dans lesquelles on se sent à l’aise d’emblée, alors que dans d’autres, on a envie de fuir instinctivement, ou de se recroqueviller.
Tout cela indépendamment de la beauté ou de l’aménagement des lieux. C’est que l’aménagement énergétique, selon la géobiologie, lui aussi, est important. Il ne se voit pas, mais il se ressent : on y vit plus heureux, plus créatif, plus détendu, bref on y vit mieux. Et il est lui aussi souvent le fruit de cet art complexe, à la fois ancestral et contemporain, qui tient compte des réalités physiques et de la dimension énergétique pour nous aider à trouver, jusque dans notre environnement quotidien, notre juste place entre terre et ciel.
Mon avis : j’ai déménagé 13 fois, et les 9 dernières j’ai demandé une expertise géobiologique. C’est dire si je suis convaincue par cette approche ! J’ai chaque fois fait appel à la même personne, parce qu’elle est d’une rigueur absolue pour tout ce qui est technique, et d’une sensibilité remarquable pour le reste.
Ma réserve : ces dernières années ont vu éclore tout une génération de géobiologistes auto-proclamés, hélas pas toujours au bénéfice d’une formation sérieuse, ou même d’une formation tout court. Je conseille de se méfier de ceux qui ne font confiance qu’à leur « feeling » ou qui prétendent avoir un don pour cela. Il serait dommage pour vous de passer à côté des bienfaits que peut apporter une analyse sérieusement menée, et plus encore de croire que la géobiologie se résume à quelques vagues ressentis.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà demandé une expertise géobiologique de votre lieu de vie ? En avez-vous retiré des bienfaits ?
Pour aller plus loin
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À lire pour en savoir plus : L’influence du lieu sur tout ce qui vit, publié par l’Institut de recherches en géobiologie, Lausanne, aux éditions À la Carte, et à commander à l’adresse suivante : m.morelpichard@gmail.com
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Les réseaux géobiologiques, de G. Fleck et J.-P. Garel, éd. Trois Fontaines (à rechercher d’occasion, n’est plus disponible en librairie)
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Le rayonnement de la Terre – Et son influence sur la vie, de Robert Endrös, éd. Ambre (à rechercher d’occasion également)
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Quant au site de l’Institut de recherche en géobiologie, http://www.institut-geobiologie.ch/, vous y trouverez d’intéressantes explications, les coordonnées de géobiologistes expérimentés, ainsi qu’une liste de précieux conseils, faciles à mettre en pratique chez vous.