Le rapport Gallois sur la compétitivité dont on entend autant parler dans les médias, préconise d’approuver l’exploration pour faire du potentiel français en matière de gaz de schiste. La proposition du rapport est de suivre l’exemple américain dont le secteur industriel est littéralement dopé par une embellie énergétique venue de son sous-sol.
La France ne bouge pas sur les gaz de schiste
Le gouvernement français a réitéré, hier, dans la bouche de son Premier ministre le refus du gouvernement d’accorder des autorisations aux candidats à l’exploration et aux forages d’hydrocarbures de roche-mère. Sous la pression de l’Elysée, sept demandes de permis déposées auprès de l’État ont donc été rejetées à la grande satisfaction des écologistes et des anti-gaz de schiste.
M. Gallois préconisait fortement de « mener la recherche sur les techniques d’exploitation » c’est à dire de laisser les recherches de méthodes d’extraction moins nuisibles aux sols et nappes phréatiques se mener. C’est tout l’enjeu du débat actuel.
Du fait de l’enjeu économique, le jour où les techniques d’exploitation propres sont au point, il est « hors de question de faire l’impasse » sur les gaz de schiste affirmait-il récemment.
Pour l’instant, c’est la position politique d’Europe Écologie-Les Verts qui prévaut, sous la menace de rupture dans la majorité gouvernementale « si Jean-Marc Ayrault reprend ces propositions du rapport Gallois, il y aura une large fracture dans la majorité avec les écologistes » avait prévenu Jean-Vincent Placé, un des leader d’EELV.
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