Concernant les zoos, les avis divergent. Dans ce débat s’opposent ceux qui pensent que les animaux ne peuvent être heureux hors de leur habitat naturel, et ceux qui voient dans les parcs animaliers une excellente opportunité de protéger certaines espèces.
Les zoos : le commerce avant le bien-être ?
Il est vrai que les zoos ont parfois mauvaise réputation, que certains événements n’aident pas, comme la très médiatisée mort de l’ours Knut.
L’ours Knut du zoo de Berlin, en Allemagne, serait ainsi mort d’une crise d’épilepsie alors que des troubles psychologiques auraient été mis en avant par les vétérinaires.
Ces troubles auraient été aggravés par les stimulations continues des visiteurs, et la présence continue de nombreux individus en opposition à la nature solitaire de l’animal.
Plusieurs cas de maltraitances ont également été mis au jour dans des zoos chinois en 2010 alors que certains établissements animaliers semblent privilégier leur chiffre d’affaires plutôt que le bien-être de leurs animaux.
Quand le commerce et le marketing prennent le pas sur la santé des animaux, les dérives sont alors diverses. Autour du globe, des bébés tigres ont vu leurs canines arrachées afin de pouvoir permettre aux enfants de les porter tandis que plusieurs cas de cruauté sont régulièrement rapportés.
Les zoos Français : de beaux exemples
Heureusement, la maltraitance des animaux n’est pas présente dans la majorité des parcs animaliers, tandis que la France accueille quelques parcs reconnus en Europe et dans le monde pour leur qualité.
Le zoo de Beauval à Saint-Aignan
Le zoo de Beauval figure au classement des 15 plus beaux zoos du monde. Seul établissement Français a avoir reçu cette honneur, le parc de Beauval est né de la volonté d’une femme, Françoise Delord, qui l’a créé il y a trente ans par amour des animaux.
En 1989, le zoo de Beauval prend une nouvelle envergure en accueillant sur ses terres et pour la première fois en France, des tigres blancs.
Aujourd’hui, le ZooParc compte 4.600 animaux de 500 espèces différentes, repartis sur 27 hectares.
Beauval propose au public de découvrir des animaux rares à observer comme les koalas, les lamantins ou encore des lions blancs.
Mais le parc animalier ne se veut pas qu’un centre de loisirs, et il lutte ainsi activement pour la protection des espèces et la conservation des animaux.
Au total, Beauval est impliqué dans 15 projets à travers le monde grâce à l’association Beauval Conservation et Recherche. 205.000 € ont été débloqués pour ces projets en 2010 alors que la direction du zoo compte atteindre le montant de 240.000 € cette année.
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