La Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES) s’est déroulée début mars afin que ses membres s’entendent sur les espèces menacées à protéger particulièrement ces prochaines années.
Malgré une mauvaise nouvelle pour l’ours blanc dont la situation va rester délicate, des accords ont été pris concernant certaines espèces de requins, chassées pour leurs ailerons. Le bilan établi depuis n’est pourtant pas bon.
Ailerons de requins : enfin une nouvelle décision internationale
La communauté internationale a décidé en 2013 d’accorder la protection de la Cites à cinq requins particulièrement menacés pour leurs ailerons, et ce malgré l’opposition de plusieurs pays inquiets pour la pêche.
Ainsi, le requin-taupe, le requin halicorne, le grand requin-marteau, le requin-marteau lisse et le requin océanique à pointe blanche (requin longimane) vont être inscrits à l’annexe II de la Cites.
La liste Cites permet de réguler le commerce d’une espèce pour empêcher sa surexploitation. Les propositions de la précédente conférence du Cites, en 2010, avaient échoué.
-> Jusque là, quelques requins faisaient partie de la liste : le grand requin blanc, le requin baleine, le requin pèlerin et le poissons-scie. Ils rejoignent les 35.000 espèces protégées par la liste de la Cites.
Un geste envers la faune marine pour la Cites
Les associations de défense de l’environnement ont accueilli cette nouvelle avec joie, attendant un geste international envers les requins depuis des années. « Nous sommes ravis que les gouvernements aient saisi cette importante opportunité de protéger ces animaux majestueux« , a commenté Elizabeth Wilson de l’ONG Pew, « les requins-marteaux, très menacés, vont peut-être ainsi être sauvés d’un effondrement total« .
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