La France consacre peu de budget à l’éolien
La France mérite le bonnet d’âne ! Elle est le pays industrialisé qui a le plus petit budget en matière de recherche sur l’énergie éolienne par rapport à son PNB, juste après la Nouvelle-Zélande et le Japon.
L’Allemagne, le plus gros investisseur
L’Allemagne est l’un des premiers producteurs d’électricité éolienne dans le monde, avec une puissance de 22 247 MW installée à la fin de l’année 2007. L’éolien allemand crée 30 000 emplois.
Suivent ensuite le Danemark, les Etats-Unis et la Chine.
Bien que 2ème gisement éolien d’Europe, la France était classée au 5ème rang en termes de production avec 2 454 MW par an, pour un total de 1718 éoliennes(1)
(1) Chiffre au 1er septembre 2007, DOM-TOM inclus
Des éoliennes offshore pour combler le retard
La France doit rattraper son retard, et doit faire face à des objectifs ambitieux fixés par le Grenelle, et ayant donné lieu à un appel d’offre géant : 25 000 MW d’énergie installée d’ici 2020 dont 6 000 MW pour le offshore et 19 000 MW pour l’éolien terrestre.
Objectif difficilement atteignable si on en croit les pronostics du cabinet d’expert Xerfi qui estime que le parc ne dépassera pas les 15 000 MW, très loin donc du Royaume-Uni qui creuse l’écart en fournissant déjà 45 % de l’énergie offshore européenne.
E.ON et GDF Suez, l’alliance qui fera la différence ?
GDF Suez, Vinci et Areva, consortium ayant répondu à l’appel d’offre de ce début d’année pour développer l’éolien offshore en France est en phase de discussion avec le géant allemand, E.ON, spécialiste de la discipline.
Celui-ci exploite déjà 6 parcs d’une capacité totale de 500 MW au Royaume-Uni, au Danemark et en Allemagne. Si les négociations aboutissent, on pourrait voir installées au large des côtes françaises 600 éoliennes offshore, pour un investissement de prés de 10 milliards d’euros.
Pour en savoir plus sur l’éolien, consultez l’encyclo-écolo
*